http://www.brunolussato.com/archives/74-Parapsychologie-et-desinformation.html

 

La plus vaste désinformation de l'histoire des sciences : la mise au ban de la parapsychologie

 

L'intérêt du cas parapsychologique

Ce texte fait partie d'une plaquette: De la désinformation, de L'iNSTITUTE FOR SYSTEMS AND DEVELOPMENT, ISD, Genève, juin 2004. Contrairement à ce qu'on pourrait supposer, le sujet n'est pas le fait psychologique, ni son existence, mais toutes les tentatives faites pour discréditer les quelques découvertes incontestables qui prouve tout au moins l'intérêt de son étude.

Tous les ingrédients de la désinformation classique et de son corollaire, la réduction de la dissonance cognitive, sont présents.

Les indicateurs de la désinformation sont tous au rouge :

1. La diabolisation

. Son équivalent dans le milieu scientifique est la condescendance, la raillerie, le soupçon de fraude, et l'argument définitif bien qu'infondé : "ce n'est pas sérieux!", passez, il n'y a rien à voir. Les chercheurs qui a priori partent du postulat de la non-existence des phénomènes psi, se sont attribués un nom qui ressemble fort à celui d'une secte : les zététiques.

 

2. La dissymétrie

. On reclame des chercheurs des protocoles beaucoup plus précis que ceux en vigueur dans les sciences humaines, et des coefficients de prédictabilité bien supérieurs que ceux constatés dans la pharmacologie et la médecine. Lorsque les exigences sont atteintes, on repousse artificiellement les critères d'admissibilité.

 

3. Les fausses symétries. On applique aux phénomènes parapsychologiques les conditions qui ne valent qu'en laboratoire pour des microphénomènes très localisés. Par exemple la reproductibilité absolue. Dans le passé, l'Académie des Sciences présidée par Fontenelle nia solennellement l'existence des météorites pour des raisons identiques.

 

4. L'infraction epistémologique. Les arguments des "zététiques" sont infalsifiables, ressortissant à la rhétorique du cercle vicieux. En voici un exemple : les parapsychologues ne sont pas sérieux, car leurs protocoles ne sont pas contrôlés dans des universités sérieuses. Le resultat de leurs expériences ne sont pas éditées dans des revues sérieuses, qui ne tiennent compte que des expériences effectuées dans des universités sérieuses. Les universités sérieuses ne gaspillent pas leurs budgets pour vérifier les protocoles des chercheurs non sérieux.

 

5. Le refus de considérer les enjeux. Il est évident que si qu'un seul des phénomènes parapsychologique était admis officiellement par la communauté scientifique, celle-ci serait ébranlée dans ses fondements, car aucune explication n'est intégrable à la vision scientifiquement correcte de l'univers.

 

6. Le reproche maintes fois réitéré, que même si les faits sont probants, on ne propose aucune théorie explicative pour les integrés dans un système cohérent de connaissances. Ils sont donc irrecevables.

 

Cet argument est tout à fait exact dans ses prémisses. Les parapsychologues, diabolisés et acculés dans le cercle infernale d'une preuve dont les critères de validité sont sans cesse modifiés par les zététiques, ne songent plus qu'à satisfaire leurs adversaires, dont ils savent pertinemment qu'ils sont de mauvaise foi. Ce qui est en jeu pour eux, n'est pas la recherche de la vérité, mais leur reconnaissance académique, qui seule peut débloquer des budgets. Ce complexe d'infériorité obsessionnelle, les rend incapables de faire le moindre travail d'imagination et de conceptualisation.

Mais l'argument zététique est anti-scientifique dans ses conclusions. Les faits sont premiers, qu'ils cadrent ou ne cadrent pas avec notre conception du monde. Il appartient aux adversaires de la parapsychologie de refaire les expériences et de se charger d'émettre des hypothèses, puisque les parapsychologues en sont incapables.

 

Les indicateurs de la réduction de la dissonance cognitive sont tous au rouge.

 

Tous les moyens sont bons pour étouffer le débat. Les phénomènes décrits par Léon Festinger, sont tous présents. Discrédit de la source, reformulation des faits, banalisation, oublis sélectifs et conspiration du silence, assimilation à des sectes et des courants de pensée peu recommandables, mensonge et diabolisation (au sens littéral du terme, les parapsychologues et les faits décrits étant rangés dans la catégorie "démonisation").

 

 

Ci-dessous j'ai reproduit in extenso le passage du rapport ISD qui traite de la désinformation parapsychologique. De larges extraits sont reproduits dans Virus.

 

Nous vous recommandons vivement de vous brancher sur le site de l'Institut Métapsychique International et de vous mettre en contact avec le Dr. Mario Varvoglis, son président. Sérieux et objectivité garantis. Site de l'Institut www. metapsychique.org .

 

Pour les zététiques, voir Wikipedia.

 

*** Le texte original de la plaquette ISD

 

 

On peut légitimement s'étonner du choix qui nous a conduit à aborder un domaine encore plus éloigné du management que la désinformation socio-politique des cas JFK et massacre des harkis d'Algérie. C'est qu'en prenant du recul, les phénomènes de désinformation sont de même nature et de même amplitude. Nature : existence d'une désinformation première et secondaire, des mêmes mécanismes de réduction de la dissonance cognitive; amplitude par l'importance des faits évacués par la désinformation, susceptibles de remettre en cause la vision d'une nation par ses ressortissants, la remise en question des stéréotypes les plus enracinés concernant des systèmes de valeur sociopolitiques, idéologiques ou métaphysiques. Dans les deux premiers cas, on s'attaque au politiquement correct, dans le cas présent, au scientifiquement correct.

 

 

Certes, dans le passé, l'histoire des sciences fourmille de cas semblables et nous renvoyons le lecteur aux livres de Arthur Koestler ou le dernier de François de Closets sur Einstein.

 

 

On n'ignore pas que les persécutions répétées contre Galilée ne provenaient pas du Vatican qui admettait fort bien ses théories et se contentait de la précaution oratoire "tout ce passe comme si". Elles ont pour origine l'opposition haineuse du milieu universitaire qui ne cessa d'exciter les religieux contre les tenants de la nouvelle vision, contredisant prétendument le dogme chretien du géocentrisme.

 

 

Mais à partir du XIXe siècle, l'Église perdit son influence sur le monde scientifique, ce qui n'empêcha pas l'occultation de la théorie de Pasteur, de la psychanalyse freudienne ou de la vision einsteinienne. Cependant dans le monde moderne la désinformation devait être de courte durée et ne résista pas à la démonstration de la vision théorique révolutionnaire par l'expérimentation en laboratoire. Le cas de la parapsychologie est sous cet angle exceptionnel car la désinformation s'étend sur des décénnies en dépit de toutes les démonstrations scientifiquement irréprochables provenant des universités les plus réputées.

 

 

Une autre raison du choix de ce cas, est qu'à l'instar des précédents, j'ai été un témoin direct des phénomènes de désinformation qui ont commencé à prendre de l'ampleur dans les années cinquante. Ce qui m'intéressait n'était pas la parapsychologie, mais la resistance irrationnelle qu'elle suscitait dans un monde scientifique réputé rationnel. Je l'imputais alors à un phénomène de répression de type freudien. Cette section présente à la suite de l'exposé des faits, mon témoignage et les théories explicatives proposées.

 

 

Ceux qui veulent aller plus loin, peuvent consulter le web, ils trouveront une masse impressionnante d'informations sérieuses : bibliographie, epistémologie, étude des phénomènes de rejet. Notamment le rôle exceptionnel tenu par la France est souligné par tous les experts. Ce pays est le seul dont la communauté universitaire à persiste à nier la réalité de la parapsychologie et à lui dénier un statut scientifique. Ce phénomène éminemment interessant est attribué à l'extrême conservatisme de ce pays et au vieillissement de ses mandarins. On cite à ce propos le rejet de la thèse de la dérive des continents acceptée partout dans le monde. La meilleure façon d'avoir une vue d'ensemble, sans se noyer dans la masse de publications disparates, est de lire le livre de Mario Varvoglis ou de lui demander une consultation. Les lignes qui suivent ne prétendent pas esquisser une histoire de la parapsychologie mais mettre en évidence les phénomènes de désinformation qu'elle provoque et qui sont l'objet de notre réflexion.

 

 

Définition de la parapsychologie C'est l'étude scientifique des phénomènes irréductibles à toute explication rationnelle et contredisant aussi bien le sens commun que les données supposées de la Physique. D'où la dénomination de "paranormal" qui leur est également attribuée. Étant donné qu'au départ ces phénomènes ne sont observables que dans et par le psychisme humain, on les a regroupés sous l'étiquette "psi" et leur étude nommée "parapsychologie" ou "métapsychique". Ne font pas partie de la parapsychologie les publications ou les descriptions ne respectant pas les codes épistémologiques de la science et relevant généralement de la superstition, de la croyance populaire ou de la charlatanerie. Cela ne signifie pas que dans ces marais de la connaissance il ne s'y trouve pas un fond de réalité, mais tout simplement que les informations supposées factuelles n'ont pas encore atteint un statut scientifique.

 

 

On a relevé au départ quatre catégories principales de phénomènes psi : la télépathie, la précognition, la clairvoyance et la psychocinèse.

 

 

La télépathie est une communication quasi simultanée de deux psychismes ou un observateur humain et des organismes vivants. par des voies inconnues ou inexplicables. On peut la considérer comme une transgression aux données spatiales de la théorie de la communication, car le délai de connexion est indépendant de la distance qui sépare l'emetteur du récepteur.

 

 

La précognition est une reception de données relatives à des évènements futurs et excluant toute inférence à partir de données actuelles. C'est une transgression temporelle à la théorie de la communications qui repose sur le postulat d'un support matériel au message, matérialité exclue par l'infraction aux lois de la relativité. les phénomènes précognitifs sont relevés chez les chiens réagissant à des événements concernant leur maitre, ou chez les animaux de ferme avant une catastrophe telle qu'un tremblement de terre, "main verte" etc.

 

La claivoyance * est la prise directe d'un évènement, d'un objet... en dehors des contacts sensoriels habituels. Différents phénomènes peuvent se rapporter à la clairvoyance, incluant la psychométrie (clairvoyance effectuée avec le support d'un objet), claivoyance d'un lieu éloigné (le sujet décrit le lieu comme s'il s'y déplaçait).

 

* définition adressée par Mario Varvoglis.

 

 

La psychocinèse (ou psychokinèse) est l'action par des voies inconnues, du psychisme humain sur des animaux, des végétaux ou des objets inertes. Citons le poltergeist ou déplacement d'objets, la marche sur le feu des gourous indiens, les guérisons miraculeuses vraies ou supposées. Il faut ajouter à ces trois catégories des phénomènes tels que la clairvoyance, ou communication par des voies inconnues entre un psychisme humain et des événements matériels. En marge du paranormal on peut citer des pratiques considérées comme irrationnelle astrologie, graphologie, homéopathie, acupuncture fourrées dans la poubelle de la pseudoscience. En revanche des parapsychologues s'interessent à des cas guère plus probants comme les états proches de la mort ou l'influence de la prière sur la guérison des patients hospitalisés.

 

 

La préhistoire de la parapsychologie

De tous temps les phénomènes psi ont été observés par les populations et leur caractère inexplicable leur a conféré une aura miraculeuse. En l'absence de toute explication rationnelle on a postulé une origine divine, démoniaque, ou toutes sortes de constructions imaginaires comme l' "astral", équivalent psychologique du phlogistique des premiers chimistes et de l'éther des physiciens. A partir de ce jugement on a déduit des inférences pseudothéoriques : ondes, mauvais oeil, sorcellerie, magie et inventé des faits confortant ces inférences : tables tournantes, sourciers, divinations, boule de cristal et autres prédictions. Les falsifications commises par des gourous, des charlatans, voire des institutions religieuses profitant de la crédulité générale ont envahi l'imaginaire populaire pendant des millénaires et ruiné durablement la crédibilité de toute observation relative aux phénomènes psi. La préhistoire de la parapsychologie prenant à rebours la séquence normale épistémologique faits-inférences-jugements et aggravée par la présence répétée de fraudes, exploitation de la crédulité de scientifiques comme le prix Nobel Richier, théories fumeuses et ésotérisme de mauvais aloi, se réduit à un immense phénomène de désinformation.

 

 

Les débuts de la parapsychologie. Le stade qualitatif.

Bien que des physiciens comme Pierre et Marie Curie, se soient montrés intrigués et interessés par les phénomènes psi, ce sont les psychanalystes qui décrivent objectivement ces phénomènes. Freud publie des travaux sur la télépathie. Jung témoigne de l'existence fréquente de la précognition. Incapable de l'expliquer, il déguise son incapacité en un principe tautologique : la "synchronicité". Les phénomènes qui font appel à ce principe échapperaient à la loi de cause et d'effet.

 

 

Malheureusement, pour sérieuses et crédibles qu'elles fussent, les données avancées par les psychanalistes les plus réputés, n'étaient pas acceptables par le milieu scientifique de l'époque, car elle n'étaient ni reproductibles, ni encore moins quantifiables. Ces phénomènes étaient spontanés, non répétitifs, et ni prévisibles, ni observables en laboratoire, critères encore admis aujourd'hui par l'orthodoxie scientifique. D'où l'apparition d'une désinformation primaire. En l'absence d'une théorie et d'un protocole expérimental conformes aux postulats de l'époque, les scientifiques déclarèrent unanimement que les observations de Freud et de Jung étaient non recevables et on fit le silence sur les anomalies qu'elles métaient en évidence au lieu de s'interroger sur leur signification. Comme le relèvent toutes les thèses sur le rejet de la parapsychologie, l'establishment scientifiquement correct commit la même inversion épistémologique que les charlatans qu'il condamnait. En partant d'un jugement de valeur négatif à priori sur l'existence, ou l'intérêt des phénomènes psi, ils en inféraient la nullité des travaux et de ceux qui les entreprenaient, ce qui entraînait obligatoirement la réfutation de toute information factuelle de provenance suspecte.

 

 

Leur erreur provenait de ce que si les phénomènes psi ne sont pas reproductibles en laboratoire ni prévisibles (ce qui est le cas des tremblements de terre ou des chutes de météorites), ils sont néanmoins observables car à condition d'accéder à l'inconscient du psychisme, ce qui explique que les psychanalistes aient été les premiers à rencontrer fréquemment ces phénomènes, sans l'avoir prévu ni recherché.

 

 

Le désinformation primaire a frappé en France tous ceux qui faisaient état de phénomènes ne cadrant pas avec les postulats de l'establishment : notamment la mesurabilité, la reproductibilité, et l'adéquation à un modèle admis. L'exemple de l'Académie des sciences niant sous la présidence de Fontenelle l'existence des météorites et qualifiant de falsifications les échantillons rapportés par les observateurs bretons, est célèbre. Le postulat de reproductibilité perdure encore de nos jours bien qu'il soit réfuté par la physique quantique, et continue à servir d'argument à charge contre les parapsychologues en dépit des efforts couronnés de succès de ces derniers pour s'y conformer.

 

 

Le stade quantitatif, et ses pionniers : Soal, Urban, J.B.Rhine, les universités d'Utrecht et Duke en Caroline du nord.

 

 

E pur si muove!

Protestation indignée attribuée à Galilée.

 

 

Après la seconde guerre mondiale, la doctrine behavioriste qui sévit aux États-Unis évacue l'introspection et l'observation clinique au profit de la théorie Stimulus-Réponse. C'est l'époque de Hull, Skinner et Tolman, où sous couvert de pureté scientifique et d'orthodoxie expérimentale, fleurissent les articles académiques les plus délirants. On estime souvent aujourd'hui que les thèses béhavioristes relèvent de la pathologie mentale, en oubliant leur domination absolue comparable à celle de la refléxologie pavlovienne chez les soviétiques. Frappés par l'excomunication des phénomènes psi, les chercheurs qui ont compris que malgré tout la terre tourne autour du soleil, décident de répondre aux dogmatiques en se plaçant sur leur terrain. Ils se plient aux protocoles expérimentaux rigoureux, se figurant qu'ainsi ils pourront être acceptés et attirer de la part de la communauté scientifique l'intérêt une reconnaissance officielle attestée par la publication dans les revues officielles. De celle-ci dépend l'octroi des crédits nécessaires pour avancer dans la connaissance.

 

 

Le génie de Rhine le fondateur de la parapsychologie expérimentale, a été d'appliquer la méthode statistique à la démonstration des phénomènes psi. Elle permet ainsi, en détectant des communications télépathiques échappant à l'observation directe, de démontrer statistiquement leur existence.

Note. Rhine a eu l'idée d'utiliser une série de cinq symboles imprimés sur des lames de carton, ou cartes de Zener. Un opérateur bat les cartes et les visualise au fur et à mesure. Le récepteur qui se trouve hors de portée de l'opérateur, se concentre et essaye de deviner les cartes. Une horloge rythme la sortie des cartes ce qui permet de comparer les séquences démission et de réception et d'étudier les corrélations. Infatigablement les expériences sont répétées par de nobreux expérimentateurs dans le monde et des millions de tirages sont effectués. Non seulement la comparaison des séquences démontre l'existence de communications siimultanées, indépendantes de l'éloignement de l'émetteur et du récepteur, mais dans certains cas la réception précède la réponse, bizarrerie rejetée avec horreur par Einstein, qui se basait sur ses conséquences pratiques pour soutenir l'existence d'une vitesse limite de 300.000 km/seconde.

 

 

Les protocoles de Soal basés sur ceux de Rhine ne sont pas moins rigoureux que ceux en vigueur en psychologie expérimentale, et respectent les critères épistémologiques de reproductibilité, de falsifiabilité et de quantification. Les protocoles sont publiés et il suffit de les tester. Mais Soal ignore les mécanismes de la dissonance cognitive et sous-estime la puissance de la désinformation. Il croit naïvement à l'objectivité scientifique. Il a beau multiplier les précautions méthodologiques, on continue à l'accuser d'autosuggestion et d'amateurisme au mieux, de fraude, au pire.

 

 

Un scandale a frappé Levy, un assistant de Rhine, et on ne sait au juste, si Soal lui-même n'a pas sollicité les résutats scientifiques. Les soupçons qui pèsent sur Soal et l'assistant de Rhine, sont les deux seuls cas connus en parapsychologie et ont été émis, non par les zététiques, mais par les chercheurs en parapsychologie; ce qui prouve qu'ils sont capables d'introduitre eux mêmes des systèmes de contrôle et d'auto-régulation. La mauvaise foi est attestée par l'absence de critiques constructives à propos d'expériences qu'on n'a pas pris la peine de refaire pour les falsifier. L'aberration atteint son point culminant avec Brown qui incapable d'invalider les preuves basées sur le calcul des probabilités, en déduit que ce dernier est défaillant sans se rendre compte qu'il dénie ainsi toute validité tous les travaux scientifiques reposant sur la méthode statistique!

 

 

Son argument est d'ailleurs invalidé par les expériences de Urban. Ce médecin autrichien constate que les écarts par rapport au calcul des probabilités peuvent être négatifs, c'est à dire que le récepteur évite de mentionner la carte juste. Or ces écarts, dont l'amplitude démontre l'existence des phénomènes psi sont soumis à un effet de déclin résultant de la fatigue du sujet, ce qui exclut toute singularité statistique. Mieux encore, ces écarts sont positifs chez les schizoïdes, négatifs chez les paranoïdes, et sont influencés par l'injection de drogues comme l'insuline.

 

 

Au lieu d'ignorer les critiques de mauvaise foi et l'existence de la désinformation, et se concentrer sur l'exploration des phénomènes et la construction de ces modèles théoriques sans lesquels nulle science ne peut avancer, les malheureux parapsychologues s'acharnent à affiner leurs protocoles, frappés par un complexe d'infériorité. On arrive au paradoxe que l'on retrouvera plus bas : les psychologues officiels dénient la validité de protocoles bien plus rigoureux que ceux qu'ils appliquent dans leurs laboratoires!

 

 

Les applications militaires

Un des critères académiques souvent retenus pour officialiser des travaux, est leur fécondité. Ils doivent démontrer leur utilité, soit en expliquant des anomalies par des modèles acceptables par l'establishment, soit en menant à des découvertes pratiques. Or aucun parapsychologue ne peut satisfaire ces critères. Culpabilisés par l'accusation d'impureté épistémologique, comme Lady Macbeth ils essayent d'effacer une tâche imaginaire. Cette obsession détourne leur attention de l'effort théorique nécessaire qui pourrait faire avancer les recherches et conduire à des applications concrètes. Aucun parapsychologue ne s'en préoccupe et il faut reconnaître que le manque endémique de budgets, ne favorise pas la prospective. Pourtant il n'est pas difficile d'imaginer les incidences des découvertes potentielles sur la médecine, le marketing, ... et les communications.

 

 

Ces incidences ont été fort bien comprises par les militaires des deux blocs antagonistes. Les russes ont hérité aujourd'hui de l'avance des soviétiques ainsi que le montrent les récentes publications sur l'effet Ganzfeld. Les américains n'ont pas hésité à teste la télépathie sur des sous-marins et les astronautes. En effet il est impossible de communiquer par des moyens normaux dans les profondeurs de l'océan et sur la face cachée de la lune. Leurs découvertes ont été soigneusement cachées au public civil et protégées par une désinformation primaire.

 

 

Un exemple de désinformation est l'affaire des sous-marin. Le protocole et l'expérimentation, sont confiés en 1974 au Stanford Research Institute. On annonce à la presse que les essais ont échoué. J'ai eu connaissance du rapport et cela n'est pas faux. En effet la corrélation entre les dessins effectués sur le sol par des émetteurs, et ceux reçus par les récepteurs au fond de l'océan n'est que .75. Cela rend toute communication impossible, la fiabilité étant notoirement insuffisante d'après les exigences défense. Mais l'échec pratique est une verification éclatante de l'existence de la télépathie.

 

 

Le stade technologique et la situation actuelle

Un cycle vertueux se met en place lentement et fait évoluer la situation de la parapsychologie. Un nombre croissant de chercheurs sérieux beneficient du soutien d'institution réputées et des bugets correspondants. L'avènement de la haute technologie permet d'atteindre des niveaux du plus haut standard scientifique en matière de reproductibilité, et predictabilité et de quantification. Ces travaux entrainent une adhésion croissante des milieux scientifiques qui libèrent de nouveaux budgets.

 

 

Deux voies High Tech ont permis cette évolution favorable : l'informatique et la physiologie. La première a permis un chronométrage extrêmement précis et l'automatisation des observations excluant progressivement l'incidence de l'observateur et les contingences reprochées aux travaux des pionniers et un recours plus raffiné au calcul des probabilités. La seconde introduit des protocoles introduisant des conditions nouvelles telles que la déprivation sensorielle ou la mesure de la conductivité de la peau qui permettent d'enregistrer des communications psi de très faible amplitude échappant totalement à la conscience des sujets testés. À ce niveau de précision, les phénomènes psi apparaissent non pas comme l'apanage de sujets hyperdoués, mais comme une constante du vivant.

 

 

Le prix à payer, souligné avec force par les chercheurs, est la parfaite inutilité pratique de ces découvertes, ce qui les distingue des prétentions des charlatans et des escrocs, vivant de la crédulité toujours répandue dans le public.

 

 

Une découverte particulièrement impressionnante a été l'influence des émotions collectives de haute intensité sur les générateurs de nombres aléatoires. (GNA, en américain RNG, Random Numbers Generator). Ces derniers sont des sortes de roulettes de Monte Carlo, dont la boule tomberait sur le rouge (le 1) ou le noir (le 0) plusieurs fois par seconde. Au bout d'un temps assez court, les résultats se stabilisent à 50/50, ce qui correspond à l'entropie maximale caractéristique des nombres aléatoires et prédite par le calcul des probabilités. Mais lorsque des évènements exceptionnels surviennent drainant l'attention passionnée de millions de gens, les générateurs de nombres aléatoires de la région touchée sont perturbés. La déviation de l'état d'équiprobabilité correspond par définition, en théorie de l'information, à une baisse d'entropie, c'est à dire à l'émission d'une information.

 

 

Par ailleurs, plus l'émotion est forte et apparait simultanémént dans un plus grand nombre de sujets, plus la perturbation est importante. Or l'avènement des mass média et leur concentration croissante, crée des noyaux émotionnels d'une densité extrême. L'effet de cohérence entre les émotions et leur simultanéité est comparable à un effet laser. C'est la conséquence de l'ubiquité des communications télévisées, la simultanéité et l'identité de leur message, le conditionnement d'un public de plus en plus vaste, entraîné de réagir d'une manière prévisible à un évènement télévisé.

 

 

La méthode consiste à superposer les enregistrements télévisés à la courbe des variations de l'entropie des RNG. La précision est stupéfiante et les corrélations très élevées. Des RNG répartis dans des universités et des observatoire du monde entier, enregistrent sans discontinuer les variations d'entropie et les résultats sont centralisés à l'Université de Princeton. Essayons d'imaginer les variations d'entropie lors des évènements du 11 Septembre 2001! Le phénomène est du même ordre que la relativité ou la non séparabilité quantique. On ne l'observe pas dans la vie courante et un individu isolé ne peut influencer la roulette dans un casino! Mais dans les conditions de l'expérience on se trouve dans une situation de déferlement (ou de catastrophe selon la définition de Thom).

 

 

Apparaissent des discontinuités statistiques dues à la présence concomitante de "noyaux émotionnels" d'une extrême densité spatio-temporelle dues à la rapidité et à la cohérence des communications touchant un nombre considérable de gens fanatisés (Les mass média s'efforcent d'accroître le taux d'adrénaline par des procédés de suspens et de dramatisation), et d'instruments de mesure permettant de mesurer des perturbations de très faible amplitude. On ne peut qu'évoquer la métaphore citée plus haut. Les étoiles de masse importante entraînent une courbure de l'espace et la déviation de la trajectoire des rayon lumineux. Lorsque la densité devient extrême, la lumière est happée dans les noyaux et n'en sort plus. C'est le cas des trous noirs. L'équivalent émotionnel des trous noirs, est la concentration extrême des médias constatée par Zinoviev et propre au XXIe siècle, provoquant des phénomènes de perturbations de la théorie de l'information classique, tenant compte de conditions normales.

 

 

Une autre série impressionnante de travaux est particulièrement développée en Russie et en France. Elle consiste à programmer des robots par des programmes dépendant de générateurs de nombres aléatoires. Ces automates évoluent dans une enceinte close munie d'une paroi transparente. Dans des conditions normales leur trajet couvre d'une manière aléatoire et homogène toute la surface de l'enceinte. Mais si l'on rassemble derrière la vitre des poussins d'oie, les robots se rapprochent des poussins. Tout se passe comme si les poussins prennent le robot pour leur mère, ce qui est d'ailleurs conforme aux données de l'éthologie. Ce qui est moins conforme, est la capacité d'influencer les GNA de façon à obtenir la déviation désirée de trajectoire. Des expériences analogues ont été effectuées sur des rats, à Toulouse. Leur réussite a entraîné la suppression des maigres budgets alloués par les instances officielles.

 

 

Il n'est plus possible aujourd'hui de contester la validité de ces recherches, et les parapsychologues "sérieux" possèdent leur revues légitimes à l'image du milieu académique qui les contestes et filtrant les recherches selon leur conformité aux critères académiques admis! On distingue donc le "mainstream", l'establishment scientifique, du "fringe" ou sont rassemblés les amateurs et les marginaux.

 

 

La désinformation secondaire Or, comme nous l'avons signalé, la France occupe une place singulière dans ce domaine. Alors que le monde anglo-saxon reconnaît la légitimité d'études menées au sein de nombreuses universités et centres académiques reconnus, la France refuse toujours à reconnaître la parapsychologie avec pour conséquence le faible standard des publications, non pas faute de talent mais faute de moyens. Il en résulte que pour effectuer un travail sérieux il faut s'expatrier, et pour le publier, il faut bien maîtriser l'anglais. Le retard ainsi pris par notre pays sera irreversible dans les prochaînes années. C'est ainsi que la France a perdu la bataille de la microinformatique et est en train de perdre celle des OGM, entraînant à sa suite l'Europe continentale. L'Angleterre et la Russie en revanche, se distinguent par la qualité de leurs travaux.

 

 

Cela ne signifie nullement, que en dépit des acquis, la parapsychologie soit reconnue. Dans le monde entier des revues scientifiques établies et une partie importante du milieu académique continue d'ignorer et de nier les progrès réalisés. Pis encore elle propage de la désinformation à l'état pur, en cantonnant la parapsychologie à l'image que s'en fait la population, et en ne citant que les pratiques de charlatans tout en taisant celles des chercheurs universitaires confirmés. On ne ment pas franchement, on tait, ce qui est le propre de la désinformation. Cette désinformation est secondaire car elle s'attaque aux auteurs qui voudraient dénoncer la désinformation primaire, celle qui a entravé les travuax initiaux de Rhine ou de Soal et qui a discrédité des Freud ou des Jung.

 

 

Si le conformisme se compare à un noyau scientifique à haute densité, et la courbure de l'espace à la désinformation frappant la trajectoire des rayons lumineux qui véhiculent les données, le nombre et la puissance des stéréotypes universitaires dans le monde joue le même rôle que les étoiles des galaxies. Elle désinforme le public et cet effet se manifeste par deux conséquences néfastes. Elle continue à priver de budgets et de chercheurs un domaine notoirement sous-équipé. Elle contraint les chercheurs à se conformer à un protocole restrictif calqué sur l'académisme et entravant toute créativité. Les enquêtes ont montré que seules les expérimentation à bases statistiques et quantitatives bénéficiaient d'une appréciation majoritairement favorable des milieux scientifiques, au détriment des observations qualitatives nécessaires pour stimuler l'imagination et suggerer des modèles explicatifs. Il va sans dire que la France n'est pas concernée par ces réflexions. L'establishment scientifique et universitaire est d'une telle cohérence que tel un trou noir il supprime purement et simplement la connaissance. Le savoir est happé et n'en sort plus.

 

 

Les protocoles qualitatifs et la désinformation qui s'y attache

Une caractéristique des protocoles scientifiques quantitatifs est qu'ils payent leur reproductibilité et leur universalité un très faible rapport signal/bruit. Le signal est trop faible pour être perçu directement par l'expérimentateur et il est tributaire non seulement d'instruments de mesures très élaborés, mais aussi de calculs statistiques dont la pertinence peut être mise en question. Instruments et calculs affaiblissent la réalité en la filtrant ainsi que l'a montré d'Espagnat et que l'a prouvé la physique quantique.

 

 

Une autre voie, est l'observation clinique de cas exemplaires portant sur des sujets exceptionnels ou des conditions exceptionnelles. Dans ce cas le rapport signal bruit est tellement important, qu'un appareillage sophistiqué et des calculs complexes, ne sont plus nécessaire pour le mettre en évidence. En revanche on ne peut prédire à l'avance la réussite.

 

 

Le cas Eccles.

 

La réussite la plus spectaculaire de la méthode clinique a été la mise en évidence de la séparation esprit-matière par Sir John Eccles. Dans le dogme réflexologique et réductionniste, toute action humaine est conditionnée par l'occurence de signaux extérieurs. Le libre arbitre n'existe pas et il n'existe pas une conscience non biologique qui puisse intervenir sur la matière, via le système biologique. Nous ne sommes qu'un sac d'organes empli d'hormones ou un ordinateur autoprogrammé. Le champ de conscience n'est qu'un épiphénomène. Or sir John Eccles a fait des expériences sur le cortex de patients trépanés et non endormis. En leur demandant par exemple de lever le bras à une heure précise, ils commandaient à leur volonté cet acte. Les mesures de l'activité corticale montre que dans le rapport Stimulus-Réponse, le stimulus neurologique est totalement absent. Le message "lever le bras" ne part pas d'un ordre biologique mais d'une volonté du conscient ne laissant aucune trace dans les mesures biologiques.

 

 

Mieux encore, Eccles nous propose une explication qui résoud le dilemme dualiste esprit-matière. Il fait l'objet du premier chapitre du traité de psychologie expérimentale, par Piaget. On peut le formuler comme suit: si l'esprit est immatériel, comme le suggère la parapsychologie qui affirme l'existence objective de transmissions plus rapides que la lumière, comment peut-il interagir avec un corps matériel? Eccles a découvert que les réponses biologiques dépendaient de la production de molécules inhibitrices ou excitatrices, ou exocytose. Or au niveau des "dendrons", se trouvent des sortes de roulettes de Monte-Carlo dans lesquelles les boules seraient remplacées par ces molécules. Normalement le calcul des probabilités prédit l'équiprobabilité à notre échelle d'observation et l'inertie. Si les ordres immatériels émanant de notre conscient modifient l'exocytose sans exiger d'échange d'énergie ce ne peut être que par une action sur les probabilités qui ne peut être envisagée qu'au niveau quantique. Or les molécules libérées par l'exocytose ont une masse de l'ordre de 10-4 grammes, soit au dessous du seuil quantique. À ce niveau de résolution les phénomènes quantiques apparissent : non séparabilité, modification du calcul des probabilités, indétermination etc. La découverte de Eccles, en dépit de son importance, demeure inconnue du grand public et de l'élite cultivée et le savant a eu le plus grand mal de la publier en France. Elle n'est pourtant pas une de ces révélations douteuses que peuvent commettre les scientifiques les plus renommés, elle lui a valu le prix Nobel!

 

 

Le cas Sheldrake. Rupert Sheldrake est l'auteur très contesté de protocoles démontrant l'existence d'anomalies scientifiques qui lui ont valu l'exclusion de l'establishment scientifique. Ces anomalies sont détectées non pas par des méthodes quantitatives en laboratoire réservées aux seuls spécialistes, mais par des dispositifs accessibles au grand public, reproductibles et contrôlables. Contrairement aux parapsychologues du "mainstream" qui chassent des phénomènes de très faible amplitude et très répandus, Sheldrake sélectionne avec soin les cas en fonction de leur forte amplitude et les enregistre avec une caméra lorsqu'ils se présentent. Les protocoles consistent non seulement à les fixer sur film, mais aussi à imaginer des conditions où on les force à se manifester d'une façon visible à tous sans qu'il soit besoin de recourir à des appareillages sophistiqués ni à des calculs compliqués. On se doute que cette convivialité n'est pas pour plaire au "mainstream" officiel ni même celui des parapsychologues.

 

 

Une autre raison de l'opposition que rencontre Sheldrake, est que contrairement aux parapsychologues, il a recours à une démarche hypothético-déductive et s'appuie sur une théorie bien articulée, celle dite " des champs morphogénétiques".

 

 

Cette théorie est féconde dans la mesure où elle permet non seulement d'expliquer les anomalies mais aussi de prévoir les conditions de leur occurrence et de bâtir des expériences falsifiables. Reproductibilité, falsifiabilité, protocoles déclarés autant de critères d'acceptabilité. Le moins que puisse faire la communauté scientifique avant de le condamner, est de répliquer les expériences afin de prouver leur échec. Mais la désinformation consiste précisément à ne jamais faire une contre-expertise qui pourrait confirmer le point de vue adverse. Sous ce point de vue, Henri Aspect, appliquant le protocole de Bertrand d'Espagnat a été exemplaire. Il voulait démontrer en tant que communiste, que Einstein avait raison et Planck avait tort. L'expérience qui porte son nom prouva qu'il avait tort. Le principe de falsifiabilité démontra sa valeur épistémologique. Aspect méritait un prix Nobel. Il ne l'obtint jamais.

 

 

Voici deux exemples d'expériences de Sheldrake.

 

 

1. Le chien affectionné.

 

Le chien en question était connu pour pressentir l'arrivée de son maître dès qu'il se trouvait à quelques minutes de la maison. Un caméra munie d'un compteur chronologique enregistra le chien dans le salon que son maître allait quitter. Un expérimentateur muni d'une caméra portative, munie d'un compteur semblable et synchronisée avec la première, accompagna le maître dans un périple dans les jardins de Vienne, siège de l'expérience. Il est interrompu par un appel téléphonique passé à un moment choisi au hasard, provenant d'un autre expérimentateur et ignoré des deux hommes. Ces derniers prennent un taxi pour entrer et le chien fait la fête à son maître ... dès que la décision est prise de rebrousser chemin et se trouve à dix minutes de taxi de la maison. Un montage montre sans discontinuer et simultanémént, le compteur chonométrique, les images du chien dans le salon et les déambulation de son maître et de l'opérateur.

 

 

2. Le texte biblique.

 

Alors qu'une simple répétition de l'expérience précédente prouve l'existence de la télépathie, en revanche celle du texte biblique met en relief un phénomène nouveau, découvert par Sheldrake. La théorie des champs morphogénétiques de ce dernier a été inféré à partir du comportement de certains animaux, et d'une constation inexpliquée mais confirmée par les chimistes. Lorsque l'un deux parvient le premier, au bout de longs et laborieux effets à faire cristalliser une molécule, tous les laboratoires du monde constatent que la masse colloïdale du produit cristallise au même moment. On a avancé l'hypothèse d'un germe cristallin transporté par le vent jusqu'à des laboratoires clos et distants à des centaines, voire des milliers de kilomètres. Sheldrake a émis celle que lorsqu'un évènement est fortement chargé de sens et d'émotion, et/ou est soumis inlassablement pendant des années par un nombre très important de récepteurs, il oriente l'espace de phase et modifie le calcul des probabilités. La présence d'une forte motivation, chez un grand nombre d'individus aurait pour effet d'abaisser l'entropie. Cette théorie rend compte de l'effet mis en évidence par les RNG. Sheldrake a imaginé des expériences simples applicables par tous les scientifiques, et invite ces derniers à faire preuve d'imagination pour les conforter. Il existe même un prix attribué aux meilleurs. Dans le cas présent, on montre à des individus ne connaissant pas l'hébreu, disons des esquimaux, deux textes en les informant que l'in d'eux est sacré et en leur demandant des le désigner d'instinct. La théorie prévoit que la probabilité que le texte biblique chargé d'une intense signification déforme l'espace de phase, ici, le champ morphogénétique. En d'autres termes, il émet des "ondes de forme". L'entropie doit donc diminuer et il devrait avoir une corrélation supérieure à .50 entre le texte biblique et celui désigné par les sujets de l'expérience. Toute cellule de recherche peut à peu de frais reproduire l'expérience.

 

 

Est-il besoin de dire que l'establishment scientifique s'est soulevé contre l'impureté des protocoles, au lieu de les falsifier, et a frappé d'excommunication l'auteur, dont la notoriété est assurée, mais le statut scientifique ruiné?

 

 

Un témoignage personnel. Je ne m'interesse pas à la parapsychologie, l'ésotérisme me répugne et j'ai horreur des charlatans mediumniques ou devins, non seulement parce qu'ils exploitent la crédulité du public, mais à cause du climat morbide qu'ils entretiennent. Cependant j'ai été sensibilisé par hasard dans mon adolescence aux anomalies psi. Je me suis interessé en effet de près au comportement des êtres vivants avant les éruptions volcaniques et les tremblements de terre.

 

 

Le chien de la montagne Pelée

 

Notamment la catastrophe qui devait ensevelir la montagne Pelée sous une chape de lave fut précédée d'une accalmie d'une nuit, succédant à des semaines de signes avant-coureurs. Les autorités désinformèrent les habitants en les rassurant de peur qu'ils ne quittent la ville et ne puisse êtres présent pour l'élection du gouverneur! Mais ce qui me frappa fut moins la crédulité incroyable du public, que le comportement des animaux, qui donnèrent pendant les heures calmes précédant l'éruption, des signes de panique extrême. En étudiant de près les témoignages très nombreux sur ces journées tragiques, j'en vins à la conclusion qu'il était tout à fait improbable qu'il n'y ait pas de corrélation étroite entre la catastrophe et le comportement des animaux. La réponse précédait le stimulus! J'en parlai plus tard à mes professeurs et mes collègues, mais ceux-ci ne témoignèrent aucune curiosité et plus tard, me conseillèrent de porter mes regards ailleurs.

 

 

Le livre d'Amadou

 

C'est le moment où parut le livre d'Amadou : la science est le paranormal, exposant les expériences de Soal, d'Urban et de Rhine et j'en tirai les trois conclusions suivantes:

 

 

1. Il était tout à fait improbable que tous ces chercheurs aient falsifié constamment toutes les expériences. La meilleure réponse pou s'en assurer, était de les reproduire, ce qui a été fait des milliers de fois dans le monde, toujours avec des résultats équivalents. Je faisais moi-même mes études de psychotechnicien et j'étais bien placé pour connaître les erreurs méthodologiques des tests admis par les béhavioristes.

 

 

2. L'existence de ces anomalies heurtaient le sens commun comme les esprits restés à la vision du monde du XIXe siècle, ce qui était le cas des psychologues et des psychotechniciens. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, Planck et Einstein étaient connus, comme Picasso et Kandinsky, mais les gens vivaient comme si la relativité, la physique quantique, le cubisme et l'abstraction n'existaient pas. Pour désigner quelque théorie incompréhensible et un peu loufoque, on disait c'est de l'Einstein, c'est du Picasso. La théorie quantique confirmait l'existence de lois en accord avec les phénomènes paranormaux mais nul ne s'en souciait. J'écrivis un article sur ce sujet dans la revue Planète consacrée à la parapsychologie, et je projetai de m'interesser à des anomalies qui relevaient de mon domaine : la théorie de l'information et des communications.

 

 

3. Le terme de parapsychologie était tendancieux. Lorsqu'une anomalie est constatée dans une discipline, plutôt que d'être rejetée hors des fontières de la recherche, elle doit provoquer une remise en cause radical de tous les postulats en vigueur. Ce n'est pas aux anomalies de s'adapter à la théorie, c'est à la théorie de s'adapter aux anomalies. L'exception infirme la règle, elle ne la confirme pas. L'étude des phénomènes psi était fondamentale en ce qu'ils falsifiaient le paradigme orthodoxe et ainsi forçaient les savants à émettre d'autres hypothèses. Mais les faits étaient trop aberrants pour entraîner un simple amènagement, ils laissaient pressentir une révolution radicale dans notre vision du psychisme humain.

 

 

Niels Bohr et Jean Piaget. Le conscient paranormal, et excommunié comme tel

 

Les deux courants majeurs de la psychologie officielle du XXe siècle ont évacué la notion de conscient, voire même nié son existence.

 

 

 

Les deux courants majeurs de la psychologie officielle du XXe siècle ont été le béhaviorisme et la reflexologie. Ils ont dominé la psychologie expérimentale et exercé un véritable terrorisme. Notamment l'existence des phénomènes de conscience, et en fait du conscient en tant qu'objet d'étude étaient évacués. Pavlov estimait que le conscient était une tare de la bourgeoisie, toutes les actions et les perceptions de l'individu était gouvernés par des réflexes conditionnés. Pour Skinner et Hull, le conscient était un épiphénomène qu'on ne pouvait inférer qu'à partir d'information factuelles, c'est à dire quantifiables, mesurables et reproductibles. De ce fait la psychanalyse, la phénoménologie ou la psychologie de l'art étaient exclues du champ d'étude officiel. David Rapoport, un des plus grands psychologues du XXe siècle d'après Piaget, qui essaya de concilier psychologie et psychanalyse, ne parvint pas à se faire éditer! Ses collected papers ne paraîtront qu'après sa mort. Il y avait de bonnes raisons à cet ostracisme : les éléments du champ de conscience se comportent comme les particules de la physique quantique. Il suffit de l'observer pour les modifier et on ne peut les communiquer sans les alterer. On peut dire que leur réalité, comme celle des quarks ou des bosons est inférée. Mais plusieurs caractéristiques opposent les particules quantiques et les éléments du champ de conscience. Celles-là ne sont accessibles qu'à travers des instruments, leur sens, leur réalité est faible et inférée à partir de la perception que nous avons des résultats d'expériences perpétuellement falsifiées, en revanche, ces réalités faibles sont précisément communicables. Celles-ci ne sont pas accessibles aux instruments de mesures ni communicables, un daltonien ne peut imaginer ce qu'un individu normal perçoit en voyant un Monet, en revanche nous en avons une connaissance directe.

 

 

Si les psychologues béhavioristes avaient quelque raison d'écarter de leur champ d'expérimentation une réalité aussi fuyante, ils n'en avaient aucune pour en inférer leur inexistence, ce qu'ils ne cessèrent de proclamer. L'introspection, les cas cliniques, les confessions, les témoignages étaient excommuniés comme relevant de l'imaginaire. Tout au plus les considérait-on comme des réponses verbales. Mais ils ne se rendaient pas compte qu'en agissant d'une manière aussi dogmatique ils s'enfermaient dans un paradoxe insurmontable. Nous ne connaissons la réalité qu'à travers des instruments, des textes, des images, des formules. Mais ces instruments, ces textes et ces formules nous ne les appréhendons que par notre champ de conscience. Si nous nions son existence, tous les résultats scientifiques, y compris béhavioristes, s'effondrent.

 

 

En dépit d'une remarque aussi simple, les béhavioristes s'obstinèrent dans leur attitudes et imposèrent leur dogme d'une manière toute médiévale. Un des plus grands chercheurs béhavioristes, Charles Osgood m'avoua qu'il avait dû dans sa théorie de la différenciation sémantique, avoir recours à des contorsions absurdes pour habiller les phénomènes de sens d'un appareil formel acceptable par l'establishment. Aujourd'hui, on commence à apprehender les dégats commis par ces inquisiteurs scientifiques. Deux hommes géniaux devaient affronter le tabou et se servir du caractère irreductible du conscient, non pour l'évacuer, mais pour le questionner.

 

 

Niels Bohr

Le premier était Niels Bohr. Il était bien placé pour formuler une remarque d'une évidence aveuglante, et qui aveugla tout le monde scientifique. Le présent n'existe pas pour la science. Il n'est même pas concevable. Il y a bien des relations d'ordre que nous mesurons par des garde-temps : horloges, calendiers ou autres repères, mais la notion de passé et de futur est relative à celle d'un point neutre : le présent, et celui-ci a autant de réalité que l'ici. Pour la science, le présent comme l'ici, est une convention arbitraire, un axiome falsifiable, je puis planter le jalon à ma guise. Aucun instrument de mesure ne peut démontrer l'existence de l'ici et maintenant, sinon par référence à mon champ de conscience. Bohr en déduisit que le présent était généré par le champ de conscience de l'homme et qu'on ne pouvait ni l'intégrer, ni l'évacuer. Notre conscient est donc irréductible à l'univers scientifique tout en entretenant avec lui des relations étroites.

 

 

Jean Piaget

 

Le second était Jean Piaget. Dans son introduction à la bible de l'establihment, le monumental traîté de psychologie expérimental dirigé conjointement avec Paul Fraisse, Piaget commit un acte sacrilège : non seulement il admit l'existence du conscient, mais s'interrogea sur ses relations avec l'univers matériel. Il se demandait comment l'esprit immatériel pouvait communiquer avec la monde matériel (et notamment le cortex). Il exposa deux thèses aussi insatisfaisantes l'une que l'autre.

 

 

La première, l'interractionnisme postulait l'existence de particules à la fois matérielles et immatérielles qui établiraient la connexion entre conscient et cortex, le parallélisme écartait cette thèse comme incohérente et admettait franchement la séparation entre les deux mondes. Si les deux communiquaient, cela était dû à un phénomène mystérieux de résonance sympathique. On postulait que lorsque deux systèmes sont isomorphes, en modifiant l'état de celui-ci on influait sur celui-là. Piaget déplorait leur improbabilité, mais les autres thèses étaient impossibles, et quand on exclut l'impossible, l'improbable doit être considéré. L'apport de Piaget consista a prouver les oppositions irréductibles entre l'esprit et le monde matériel.Ses arguments étaient faux mais la conclusion exacte. Piaget ne tenait pas compte des théories du XXe siècle.

 

 

Il est curieux de noter que les deux explications trouvaient leur correspondance dans d'autres disciplines. La logique du tiers inclu de Lupasco postule qu'un troisième terme, t, lie a et non-a et s'accorde à l'interractionnisme. Le parallélisme se rapproche de la non séparabilité quantique, et de l'astrologie et du livre chinois des mutations. Ces dernière s'appuie entre l'isomorphisme de leur modèle combinatoire et de leur organisation des évènements-types qui jalonnent l'existence humaine. Quand le modèle subit des modifications, il influe sur le cours de l'existence, le lien étant le parallélisme entre des domaines incompatibles.

 

 

Karl Popper

Le troisième fut Sir Karl Popper, le promoteur du critère épistémologique de falsifiabilité. Il était bien placé pour rejeter le dogmatisme matérialiste et réductionniste, enfermant le monde dans les étroits limite des canons expérimentaux. Mais dès qu'il eût admis la réalité du conscient, il dût reconnaître son irreductibilité au monde décrit par la science. La même opposition se présentait, qui affectait les interprétations ondulatoire et quantique d'une réalité incertaine. Incompatibles certes mais toujours transmises par des instruments complémentaires. De même les deux visions : quantifiée et mesurée de la science expérimentale, qualitative et chronocentrique du conscient sont-elles ne sont-elles observables qu'au travers de deux instruments disjoits : les instruments de mesure, l'accès direct par notre introspection. Popper désigna par premier monde et second monde les deux approches incompatibles, et par troisième monde l'interaction entre le monde du conscient et celui de la réalité physique et biologique. Nous sommes aux antipodes du monisme réductionniste d'un Changeux, qui ne voit dans le conscient qu'une émergence du biologique. L'homme neuronal et l'homme informatique sont relégués au cabinet des errements d'une science dévoyée.

 

Le caractère paranormal du conscient On ne comprend le rejet du conscient que si l'on tient compte de l'intuition aïgue de l'establishment, de son caractère irreductible à la vision matérialiste dominante. Celle-ci est profondément moniste on l'a vu. Le dualisme esprit-matière lui répugne profondément car elle a pour eux des connotations religieuses et philosophiques insupportables. En effet accorder droit de cité scientifique au conscient, c'est admettre des faits incompatibles avec le dogme unitaire. Le champ de conscience se présente en effet comme un agrégat d'éléments qualitatifs, hétérogènes, non transmissibles (lorsque je vois rouge, ce qui circule dans les canaux de transmission, sont des fréquences, des structures quantitatives, des mots, des images, ce n'est pas la connaissance directe que j'en ai par l'introspection. Non seulement les éléments du champ de conscience sont irreductibles les uns aux autres, ni aux descriptions scientifiques, mais ils génèrent le présent, ils oblitèrent le passé et ne peuvent qu'inférer le futur. Ils n'ont ni masse, ni énergie, leur organisation est floue et imprévisible, l'observation directe la perturbe, et l'observation indirecte est impossible.

 

 

Les phénomènes paranormaux ne sont que le prolongement du conscient dans l'inconscient. Ils supposent l'existence d'éléments sans masse, sans énergie, pouvant de ce fait voyager dans l'espace temps sans les contraintes relativistes. Comment dès lors s'étonner de l'attitude du monde scientifique pour des phénomènes aussi obscurs et aléatoires que les psi, alors qu'elle n'est pas sonsiblement différente pour l'observation directe de faits de conscience que chacun d'entre-nous éprouve sans relâche. En conclusion, on s'aperçoit que l'excommunication de la parapsychologie revient à excommunier la psychologie au profit de ce que l'on appelle les neurosciences. Cette désinformation est un des faits les plus importants de notre temps.

 

Note : Le Dr Mario Varvoglis a bien voulu revoir cet article et m'a signalé deux erreurs. LA première est une faute de frappe relative à son nom. La seconde est beaucoup plus curieuse : j'ai remplacé le nom de Sir John Eccles, prix Nobel de biologie du cerveau, que j'ai connu lors de son passage dans mon centre culturel des Capucins par Sir John Estes. Ce lapsus calami est du au fait que je pensais à deux hommes frappés par la conspiration du silence. Le premier est le plus grand des peintres hyperréalistes, Richard Estes. Le second, était Billie Sol Estes, le dernier témoin à charge contre le président Johnson, et qui est passé à la trappe dans l'édition officielle de Virus. Le piquant dans l'histoire est que sur le document original attribué à Bronstein, c'est l'erreur en sens inverse qui est commise : c'est Sir John Eccles qui remplace le personnage douteux Estes!

Posté par Bruno Lussato dans Parapsychologie à 15:47 | Commentaires (64) | Rétroliens (0)

Tags pour ce billet: clairvoyance, désinformation, désinformation secondaire, Institut Metapsychique International, parapsychologie, précognition, psychocinèse, Télépathie, Varvoglis

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Après lecture de votre article, j'ai retenu un point qui m'a interpellé. Tout d'abord, je voudrais dire que je ne suis ni zététicien(nne), ni affilié(e) à une association sceptique quelconque. Je m'intéresse tout simplement aux résultats de la parapsychologie scientifique (pléonasme volontaire), car comme beaucoup, je m'interroge sur certains phénomènes pouvant mettre en jeu le psychisme humain. Bref, ce n'est pas l'objet de mon message, j'en reviens donc sur ce qui m'a fait poster ce commentaire, l'information que vous faites passer sur la zététique. Pour illustrer un peu tout ça, je vais prendre un exemple tout simple, l'Observatoire zététique qui est une association loi 1901. Se basent-ils sur un postulat de base de la non-existence des phénomènes psi ? Je n'en ai pas l'impression. Leur positionnement sur les phénomènes psi ou d'une manière plus générale sur les phénomènes paranormaux ne se fait pas à mon avis en terme de croyances. Afin d'éviter les amalgames entre les mouvements sceptiques (contemporains) et la zététique, il est utile à mon avis de rappeler que la zététique n'est pas une posture philosophique, mais bien une démarche, une démarche scientifique. Même si elle s'inspire du doute du scepticisme, la zététique le considère plutôt comme un moyen et non comme une fin. Je pense que le mieux pour celui où celle qui voudrait se faire une idée de ce qu'est réellement la zététique est d'aller visionner les conférences qui sont consultables sur le site de l'Observatoire Zététique, notamment celle du 6 octobre 2005, où ils expliquent assez bien la manière dont ils travaillent sur le terrain (scientifiquement, déontologiquement...). http://www.observatoire-zetetique.org/page/doc.php?publication=1&ecritId=36#6oct05 Pour finir, je dirais que je trouve très dommage qu'il faille continuellement se positionner en terme de convictions. Je suis convaincu(e) que c'est un frein important dans la compréhension de ces phénomènes. On retrouve ce clivage "j'y crois" "j'y crois pas" également très souvent dans les émissions (télé). Les chaînes ont certainement avantage à ce que les positions des uns et des autres soient le plus tranchées possibles. Mais est-ce toujours le cas dans la réalité ? Bien cordialement La Citrouille masquée

#1 La Citrouille masquée (Site) sur 02.04.2007 12:33 (Répondre)

Merci de vos précisions sur la zététique. Je suis de votre avis lorsque vous déplorez les jugements basés sur des convictions. Certes dans notre vie quotidienne, nous devons en avoir, sans cela ce serait la paralysie et l'uniformisation délétère; mais la science n'a que faire de l'action et à la longue les théories rejoignent un consensus. La science ne peut être affaire de croyances et celles-ci sont immanquablement génératrices de désinformation. Le but de la science est la recherche de la vérité, même et surtout quand elle dérange. Or, si les mathématiques ou la paléontologie, n'inspirent pas des débats subjectifs, en revanche les dogmes scientifiques comme le néodarwinisme ou le réductionnisme empoisonnent la connaissance. La parapsychologie est plus que toute autre branche de la science frappée par les dogmes et les présupposés, que ce soit de ses partisans que de ses détracteurs. Dès qu'on dit "j'y crois" on se met en marge de la science, et en particulier de la recherche de la connaissance. Merci de vos précisions. Bruno Lussato.

#2 Anonyme sur 02.04.2007 13:49 (Répondre)

Bonjour Si les laboratoires scientifiques étudient dans certains pays la 'parapsychologie', définie dans ce site par quatre 'disciplines' : la télépathie, la clairvoyance, la psychokynèse et la précognition, ces mêmes laboratoires DEVRAIENT SAVOIR qu'autre chose est en train de déferler sur le monde connu : le Nouvel Age. Mon désir n'est pas d'ouvrir une polémique, mais le Nouvel Age d'aujourd'hui est nettement plus puissant, structuré et avantagé qu'il y a encore 30 ou 50 ans; car à partir du moment où l'on étudie les faits 'étrangers' à la raison, l'on peut y ajouter les contacts interdimensionnels, les théories de la Terre creuse (et images à l'appui), les phénomènes exotiques (extra-terrestres) et antigravitationnels, l'existence d'êtres humains immortels (vous voulez en rencontrer?), les civillisations technologiques disparues, le voyage au-delà des barrières de la perception, le voyage du corps de rêve, l'aura... L'Univers du Nouvel Age s'est affranchi d'un redoutable handicap: non pas les scientifiques, mais plutôt de l'existence de soi-disant formateurs: les 'grands initiés de religions millénaristes et remarquablement techno-scientifiques, qui ont fleuris depuis le début du siècle passé. Nous avons remplacé la formation des prétendus maîtres (dangereuse) par l'immensité de l' information tout azimuth, fournie par INTERNET. Les laboratoires sont en retard s'ils estiment que les new-ageurs sont des rêveurs: nos informations sont classées, comparées; notre souci n'est plus de croire en ce continent inaccessible: l'inconnu. Non, notre souci est de savoir par où les certitudes des positivistes et des pires d'entre eux, les zététiciens, vont être anéanties. A la limite nous nous renforçons chaque jour et donc, pourquoi se presser ? Y a pas le feu au lac; notre public (les enfants de d'aujourd'hui sont les adultes de demain) nous est acquis. Que le spectacle commence par l'ouverture des chambres de la Grande Pyramide, par exemple... Soliris, qui apprécie les efforts de Bruno Lussato.

#2.1 Soliris (Site) sur 02.04.2007 17:43 (Répondre)

Réponse à Soliris. Si je me place sur le terrain décevant de la rigueur sémiologique, je suis obligé de demander ce que signifie l'expression : "faits étrangers à la raison". Il me semble que les trois termes : faits, étrangers et raison sont plus ou moins contradictoires. Tout d'abord, ce que cite Soliris, ne relève pas que je sache de l'information factuelle, mais du pur fantasme, au même titre que les martiens et les fourmis qui jadis découvrirent la bombe atomique. Il faudrait y ajouter le paradis des croyants supposé situé au firmament, ce qui a été infirmé par Gagarine, au retour de son voyage extra-terrestre, et les régimes socialistes de l'URSS à Cuba, autres paradis situés ceux-là sur terre. Puis il y a le mot "etranger" : cela peut vouloir dire ne relevant pas de la raison, comme la poésie ou la métaphore, mais aussi contraire à la raison, infirmant la raison. C'est le cas des contradictions internes propres à la désinformation. Dire : dada c'est-ci, dada c'est là, dada c'est caca (slogan des dadaïstes) ne relève pas de la raison. "Travailler moins pour gagner plus" ou "torturer et exécuter des gens pour leur bien" est contraire à la raison. Enfin le mot raison est lui-même contaminé. La raison c'est ce qui constitue pour vous une évidence. Pour d'autres, c'est ce que leur dicte le sens commun ou pis encore, le bon sens. Les néo-darwinistes se croient adeptes de la raison. Mais ce sont eux qui estiment qu'un lezard peut devenir un oiseau par la conjonction de micromutations et de la sélection naturelle, assertion digne de la pataphysique la plus folle, lorsqu'on songe à la multitude de hasards nécessaires pour obtenir une mutation aléatoire faisant intervenir des centaines de paramètres. C'est la raison qui a condamné le travail de Mendeleev, qui montrait qu'en rangeant les éléments par ordre de poids atomique croissant, on mettait en évidence des phénomènes cycliques. Les partisans sérieux de la raison on proposé un classement par ordre alphabétique, démontrant qu'il était aussi fécond. Les partisans de la raison ont raillé ceux de la physique quantique qui nous dit que le chat se Schroedinger peut être mort et vivant tout à la fois. Mais comme je ne suis pas tout à fait stupide, je puis lire à l'envers vos commentaires et pnser que vous assimilez le travail besogneux des parapsychologues aux divagations de charlatans à l'égard des foules crédules. Cette attitude se développe en même temps que la montée des sectes. C'est elle qui pousse les parapsychologues à s'épuiser dans la recherche impossible de la satisfaction des zeteticiens et autres sceptiiques au lieu d'essayer de bâtir une explication rationnelle des phénomènes qu'ils décrivent sans les expliquer. Mais vous avez raison, y a pas le feu au lac, et quoi qu'il en soi, l'homme trouvera toujours une solution. (Fruttero e Lucentini).

#3 Anonyme sur 02.04.2007 19:14 (Répondre)

Pourquoi attaquer un commentaire ? Le problème de définir la raison a beaucoup moins d'importance pour nous, sans pour autant la sous-estimer; les 'Nouvel-âge' ont compris que l'Occidental est essentiellement dans sa tête (il pense beaucoup-la pensée est l'outil de la raison-, il parle beaucoup) et qu'il se focalise donc sur 2 des 7 ou 8 centres d'énergie de son être total; donc quand je parle de faits étrangers à "la Raison", il entrent EN FAIT dans la catégorie des phénomènes perçus par les autres centres... Peut-être serez-vous un jour tenté d'étudier les livres de Carlos Castaneda, qui bien qu'ils aient été écrits par un anthropologue raisonnable (au départ) , sont de véritables manuels sur la Perception. Parlons des Indiens de l'Inde: vous estimez sans doute qu'ils sont "comme nous" (ou plutôt comme vous). Pas du tout; lorsqu'un Immortel apparaît dans un village (des amis sûrs en ont été témoins (vous voulez que je vous raconte?), l'information n'arrive pas au village voisin, parce qu'il est tout-à-fait naturel de rencontrer le Prince Siddaharta ou Tsong Kappa de retour sur les lieux (anciens) de sa prédilection. Quand les zététiciens comprendront-ils qu'un Indien du Mexique, un féticheur africain, un Oussawi du Maroc, un Yogi de l'Inde ou de Shamballa accède à deis mpressions qu'il ne peut vous décrire qu'autrement qu'en vous y emmenant? Mais ces phrases ne sont que des paroles; un fait nouveau et immense attire déjà l'attention des foules: les crop circles Certains d'entre eux me sont compréhensibles totalement...Et vous? Car en fait, pouvoir réinterpréter un message exotique d'un crop circle, qui s'adresse au départ à un autre sens que celui de la raison (un autre centre, disais-je), c'est pour un new-ageur une vraie performance, qui engendre l'admiration envers les émetteurs dces messages... Soliris, qui effectivement blablate beaucoup

#3.1 Anonyme sur 03.04.2007 16:17 (Répondre)

Bonjour, J'aimerais vous donnez ma vision de la Parapsychologie..Celle ci est la Psychologie profonde, je m'explique: Si nous remontons les effets dans le temps sur un sujet il y a toujours une cause avant..Ces causes nous en sommes les créateurs par nos pensées, paroles et actes. Enfin de compte nous sommes le résultat de notre pensée, je pratique la méditation par ce biais je peux rester sans avoir aucune pensée pendant un long moment, je ne cré rien, et les pensées ne viennent pas me perturber, car c'est moi-même qui dirige ce que je veux. C'est dans ce vide mental (ou niveau de conscience modifié) que nous pouvons je dirais éliminer le moi ( comme nous le consevons ) pour baigner dans le tout ( inconscient collectif ) ou vacuité. De ce niveau de conscience nous pouvons voir des phénomènes des trois temps passé, présent et futur ou vision de vies antérieurs. Du moment que nous créons des pensées, nous sommes incarnés dans notre moi physique. Donc nous croyons vivre la réalité exemple; si nous rêvons la nuit et nous ne rêveillons pas nous croyons également vivre la réalité et pourtant c'est faut. Mais pour en venir au but de tout cela et vous dire que dans ce cas nous vivons également dans l'illusion, qui n'est que le résultat de nos pensées. A bientôt

#4 Heinrich (Site) sur 02.04.2007 23:01 (Répondre)

Il est exact, que lorsque nous nous reportons à notre experience subjective, nos états de conscience sont la seule réalité qui compte pour nous. Le Moi réside tout entier dans cette sorte de cinéma qui défile devant nous. Le fait de savoir si oui ou non il correspond à une réalité physique est indécidable. Nous ne pouvons que l'évaluer par des inférences. Sir KArl Popper appelait deuxième monde votre expérience subjective, la seule accessible par voie directe, et premier monde, l'ensemble des faits matériels, du monde physique qui nous entoure, cerveau compris. Si vous avez besoin d'éclaircissements lisez le chaptire : theatrum mentis, dans mon ouvrage "virus" paru aux editions des Syrtes, et ajoutez vos commentaires dans le blog pour en faire bénéficier les autres internautes. Merci de votre contribution. Bruno Lussato

#5 Anonyme sur 03.04.2007 03:39 (Répondre)

Les phénomènes paranormaux Bruno comme nous les appelons, sont tout à fais normaux mais inconnus de la plupart des êtres, car ils sont intimements liés à notre évolution Spirituelle et sont latent en chaque personne.

#5.1 Heinrich (Site) sur 03.04.2007 19:53 (Répondre)

Bonjour Bruno. Vous affirmez que " les indicateurs de la désinformation sont tous au rouge ". Je fais partie de l'Observatoire Zététique, cité par un auteur dans un commentaire précédent. L'OZ est l'association zététique qui compte le plus grand nombre d'adhérents. C'est aussi la plus active. Et je m'étonne de lire de tels propos sous votre plume. [La diabolisation] : ça n'existe pas chez nous. Nous entretenons de très bons contacts avec des parapsychologues et sommes demandeur de plus de travail en collaboration. [La dissymétrie] : nous nous astreignons à la rigueur que nous aimerions lire chez les autres. Nos protocoles sont tous publiés et nos rapports expérimentaux contiennent l'intégralité des détails permettant de les reproduire à loisir. [Les fausses symétries] : les conditions de réalisation de nos expériences sont celles qui sont discutées avec les gens qui travaillent avec nous. Cf. par exemple, notre protocole récent sur la radiesthésie. [L'infraction epistémologique] : nos arguments sont tous falsifiables. Nos publications ne sont pas différentes de celles des parapsychologues. Nous attendons avec impatience la publication d'un rapport expérimental de l'IMI. Nous informons d'ailleurs souvent des parapsychologues de nos travaux et leur proposons régulièrement de participer à ceux-ci. [Le refus de considérer les enjeux] : les enjeux sont les mêmes. Si nous obtenons un résultat positif, nous en prendrons acte et appellerons à une reproduction indépendante de l'expérience. Nous nous y engageons systématiquement avant de commencer à dérouler un protocole. [Le reproche maintes fois réitéré, que même si les faits sont probants, on ne propose aucune théorie explicative] : c'est vrai, souvent la théorie manque. Mais pas toujours. Sheldrake dispose bien d'une théorie et d'expériences. C'est la raison pour laquelle nous nous penchons sur ses travaux. [Les faits sont premiers, qu'ils cadrent ou ne cadrent pas avec notre conception du monde] : nous sommes d'accord. [Il appartient aux adversaires de la parapsychologie de refaire les expériences et de se charger d'émettre des hypothèses, puisque les parapsychologues en sont incapables] : Utiliser le mot " adversaire " comme vous le faites, c'est se positionner encore une fois dans un débat dont nous ne voulons plus. Le débat que vous relancez a 50 ans. Nous préférons de loin travailler et soumettre nos travaux à la critique de tous, parapsychologues compris. Discutons moins, travaillons plus, peut-être en sortira-t-il quelque chose. Nicolas Vivant.

#6 Nicolas Vivant (Site) sur 03.04.2007 11:23 (Répondre)

A Bruno Lussato : quelle est l'adresse de votre blog? A Nicolas Vivant : c'est vrai que vous semblez aborder la parapsychologie avec plus de douceur que les zététiciens d'il y a cinq ans; mais je pense que vous perdrez du temps en faisant le procès systématique des informations que vous recevrez, que certaines d'entre elles, selon le principe de Peter, ne pourront vous pousser à déborder de votre entendement général. Vous verrez des esprits plus ouverts mais moins instruits que vous, briller par des déductions évidentes mais à priori et pour l'instant encore irrationnelles; vous verrez les lois de Newton, dans le domaine des certitudes les plus incontournables, supplantées non pas sur le fond, car Newton reste Newton, mais par d'autres lois qui coexistent, comme l'électricité existait déjà au temps de la chandelle de suif. Jamais, et c'est là que se situe notre arrogance à tous, nous n'admettons vivre à l'intérieur d'une société ayant un plateau technologique et scientifique qui n'est en fait qu'une simple étape de notre évolution... soliris

#6.1 soliris (Site) sur 03.04.2007 16:45 (Répondre)

Vous avez raison. J'ai dû tomber sur un observatoire de zetetique moins objectif que le votre. Je vais donc reconsidérer ma position et grâce à vous, je pourrais avoir une idée plus nuancée des choses. Je reviendrai vers vous ce soir, dès que j'aurai réfléchi. Merci de votre commentaire.

#7 Anonyme sur 03.04.2007 16:39 (Répondre)

A Soliris : vous devez avoir l'adresse de mon blog puisque vous communiquez avec lui : www.brunolussato.com A Nicolas Vivant. Je me réjouis de savoir que vous avez repris les protocoles d'expérience les plus connus en parapsychologie. Pouvez vous m'indiquer où je puis trouver les résultats que vous avez obtenu sur l'effet ganzfeld, quelles expériences Sheldrake vous avez effectuées, votre examen des GNA, et surtout, car je n'en n'ai aucune idée quels sont les conclusions?c 'est ceci qui importe et non la satisfaction, certainement méritée, que vous manifestez à l'égard de votre propre activité. Quant à votre critique du mot adversaire, je vous renvoie aux très nombreuses études récentes publiées sur l'accueil de la parapsychologie, elle vous prouveront que le débat n'est pas enterré. Ou plutôt il n'y a pas de débat. Allez demander à n'importe quel enseignant universitaire ce qu'il pense de la parapsychologie, et s'il admet son existence, s'il oserait l'affirmer en public? Citez-moi un seul article documenté et positif paru dans Science et Nature ou toute autre publication renommée, sur les recherches menées dans les universités dites sérieuses et qui concluent à la confirmation d'une seule des études des parapsychologues? Alors, je penserai que vous avez raison : le débat a cessé. Pour l'instant je suis dans le noir. Et puis... depuis le temps que les resultats ont été affichés et les protocoles publiés, vos recherches auraient du aboutir, s'il est vrai que vous parlez peu et agissez beaucoup! Autre remarque, que donnent vos expériences à propos des courbes de déclin qui montrent que vers la fin des essai, les résultats des sujets vont en diminuant à cause sans doute de la fatigue? Et que donnent les tests que vous avez effectués sur des schizoïdes (les moutons) et les paranoïdes (les boucs) montrant la différence de résultats pendant les tests? Comment et quand avez vous reproduit les expériences de Urban conduites dans les höpitaux et dans lesquelles le parapsychologue affirme avoir détecté un effet des performances selon les drogues administrées, notamment l'insuline. Ce sont ces dernieres expériences qui me paraissent les plus significatives car elles excluent le débat sur les singularités statistiques. J'attends avec intérêt votre réponse. Bruno Lussato.

#8 Anonyme sur 03.04.2007 20:17 (Répondre)

Bonjour Bruno et les autres contributeurs. Vous semblez m'avoir mal compris. [Sur le travail] : je n'ai jamais écrit que nous avions " repris les protocoles d'expérience les plus connus en parapsychologie ". J'ai simplement indiqué que nous nous intéressons aux travaux de Sheldrake (une première publication dans le JSPR est pour bientôt). Je n'ai pas écrit non plus que nous parlions peu et agissions beaucoup. Nous agissons encre trop peu à mon goût. J'appelle simplement tout le monde (et les parapsychologues et sceptiques français notamment) à travailler plus, et ensemble si c'est possible. J'ai essayé de publier des liens dans les commentaires mais cela ne fonctionne pas très bien. Et puis le fait de ne pas pouvoir structurer son texte n'aide pas à la compréhension. Je place les URL de quelques-unes de nos réalisations ici, j'espère que vous arriverez à vous en sortir. Si vous avez connaissance d'un protocole réalisé par l'IMI, je suis preneur. Protocole avec un magnétiseur : http://www.observatoire-zetetique.org/page/doc.php?publication=1&ecritId=14 / Commentaire sur une publication de Sheldrake : http://www.zetetique.info/archives/00000038.html / Analyse critique d'un protocole sur l'astrologie (déterministe, pas humaniste) : http://www.observatoire-zetetique.org/page/dossier.php?enquete=3&enqueteId=20 / Résumé d'une expérience sur la radiesthésie réalisée récemment (le rapport complet est en cours de rédaction) : http://www.zetetique.info/archives/00000069.html / Notez que l'intégralité des données relatives à chaque expérience sont (pour ce qui concerne le magnétiseur) ou seront (pour la radiesthésie) disponibles en ligne. [Sur le débat] : le débat (souvent matérialisé sous la forme d'échanges incessants et basé sur des postures philosophiques et épistémiologiques plutôt que sur des publications) est peut-être toujours d'actualité. Et libre à vous de l'alimenter. Nous, nous n'en voulons pas. Cordialement. Nicolas Vivant.

#9 Nicolas Vivant (Site) sur 04.04.2007 10:08 (Répondre)

A Nicolas Vivant merci de vos informations. J'ai été sur votre site et consulté vos publications. J'ai trouvé la présentation de votre site très jolie, avec des couleurs très agréables. Rien à voir avec l'austérité de mon malheureux blog. En revanche j'ai été étonné par ce que j'ai pu entrevoir de vos publications. Tout d'abord parce que je n'ai pas le temps à m'occuper de sottises telles que le monstre du Loch Ness et les faiseurs de miracles. Et puis parce que ce qui me paraît important est de connaître les objections sérieuses à des expériences sérieuses, objections fondées sur des faits, comme par exemple la contestation du calcul des probabilités par Brown, ou encore celle des résultats des DNA effectuées à Princeton. Il s'agit de savoir ce qu'il faut retenir de tout cela. En tant qu'épistémologue permettez moi de contester les normes de validité d'une preuve en fonction de l'improbabilité des phénomènes à contrôler. Sinon on devrait évaluer differemment la recherche expérimentale basée sur les phénomènes quantiques heurtant violemment notre raison. Quant à la cohérence d'une théorie, il ne faut pas la rejeter en tant qu'antichambre de la preuve. Elle doit tout simplement être falsifiable. Autrement nous devrions abandonner les théories quantiques qui n'ont été démontrées que bien après avoir été soutenues cf. le protocole Aspect-d'Espagnat) pour ne pas parler de la théorie des cordes. Enfin à trop vouloir prouver... Autant les théories du complot sont général des constructions de l'esprit, autant, en ce qui concerne le cas JFK dont j'ai longuement parlé dans mon livre "Virus", c'est le contraire qui se produit. La théorie du tireur unique est actuellement officiellement discréditée (cf. la réfutation de Posner par Griffith) et elle aurait dû l'être depuis longtemps si de puissants intérêts n'avaient contribuer à étouffer les témoignages incongruents. Truth is Daughter of Time! Le débat scientifique est constamment pratiqué et il est indispensable, à condition de s'appuyer sur des travaux sérieux. On ne peut comparer les canulars que vous critiquez à juste titre (mais n'est-ce pas à notre niveau enfoncer des portes ouvertes?) avec les protocoles méticuleux mis en oeuvre dans les université anglo-saxonnes. Le fait même de les fourrer dans le même sac que les fantasmes d'illuminés et des supercheries d'escrocs de bas étage, me semble une forme de désinformation. J'attends donc des publications qui évaleuent sérieusement les travaux importants dont j'ai parlé. Il ne s'agit pas de relancer un quelconque débat, mais de m'éclairer et d'éclairer les internautes qui ont la bonté de visiter ce blog. Merci donc. Sur la difficulté d'établir des liens, j'en parlerai à Emmanuel Dyan qui m'a généreusement aidé à construire le blog, dont par ailleurs beaucoup louent la simplicité de consultation et d'accès. Cordialement. Bruno Lussato.

#10 Anonyme sur 04.04.2007 11:31 (Répondre)

Messieurs Lussato et Vivant, puisque vous parlez très souvent d'établir des protocoles et que vous n'hésitez pas à déborder sur la physique (P.Quantique, théorie des cordes...), que pensez-vous précisément d'un protocole d'observation possible de l'antigravité, qui me vaut les foudres de certains. Prenez (comme je l'ai fait chez Mettler -Toledo, fabricant de balances de précision) une météorite, cassez-la en trois morceaux: ensuite pesez les morceaux chacun séparément ET notez le résultat de chacun. Ensuite repesez les morceaux ensemble et notez le résultat. Quand vous comparerez la somme des trois premières pesées avec la dernière, vous obtiendrez un résultat moindre pour celle-ci (étrange, non?). La répulsion envers la Terre semble s'accroître (de l'ordre de quelques dixièmes de milligrammes pour 300 grammes) quand la matière exotique est concentrée au même endroit. C'est bien d'un protocole d'observation et rien que de cela qu'il s'agit, puisqu'il faut traiter différemment une même quantité de masse; or l'on m'accuse de proposer une théorie sans aucune rigueur...Où est la théorie? Et où se trouve le manque de rigueur? Merci de me répondre; soliris

#10.1 soliris (Site) sur 04.04.2007 17:14 (Répondre)

[Messieurs Lussato et Vivant, puisque vous parlez très souvent d'établir des protocoles et que vous n'hésitez pas à déborder sur la physique (P.Quantique, théorie des cordes...)] : Je ne déborde jamais sur la physique. Je suis très mauvais dans le domaine. [que pensez-vous précisément d'un protocole d'observation possible de l'antigravité, qui me vaut les foudres de certains.] : Vous pensez que ce que vous avez observé est lié à l'antigravité ? Si oui, pourquoi ? A votre avis y'a-t-il d'autres hypothèses explicatives envisageables ? Si non, pourquoi ? [La répulsion envers la Terre semble s'accroître (de l'ordre de quelques dixièmes de milligrammes pour 300 grammes)] : vous voulez dire que le poids de l'objet diminue. C'est ce que vous avez observé. Comment en déduisez-vous que c'est lié à " la répulsion envers la terre " ? [Merci de me répondre] : Je vous en prie. Cordialement, Nicolas Vivant.

#10.1.1 Nicolas Vivant (Site) sur 05.04.2007 13:04 (Répondre)

A Nicolas Vivant: oui il peut exister d'autres hypothèses envisageables, comme une perte de matière liée tout simplement à la manipulation des pièces de météorite pendant l'expérience, et dans ce cas l'expérience est à refaire dans des conditions très strictes; je reste moi-même très critique. Pourquoi parler d'antigravité ? Effectivement, il s'agirait plutôt de polarité gravitationnelle; il existe une théorie de l'Inde ancienne qui affirme que chacune des huit planètes visibles du système (la neuvième serait trop proche du Soleil pour être dense et visible) 'émet' en quelque sorte une gravité qui est répulsive par rapport aux sept autres...a tel point qu'une trop grande quantité de matière martienne réunie sur la Terre, par exemple, entrerait en poids négatif et s'éjecterait de la Terre! Il faudra bien un jour utiliser la METEORITE ALH 84001, reconnue MARTIENNE par la science, pour valider ou invalider cette théorie qui m'est venue à la suite de la lecture : 'de la Terre à la Lune', de Verne, où les occupants d'un vaisseau quittent la Terre pour la Lune avec un tel matériau. D'après moi également, les violentes tempêtes de la tâche rouge de Jupiter ne cesseront jamais, car très probablement à cet endroit se concentre des matériaux 'exotiques'?qui repoussent sans cesse l'atmosphère de la planète. A Bruno Lussato Cette expérience s'est déroulée il y a quelques années chez la firme Mettler-Toledo, à Lot, pour la somme de 500 euros de location d'une seule balance de précision pendant une heure. Il a fallu une météorite d'environ 4OO grammes, une chondrite trouvée au Niger et vendue par Alain Carion 550 euros, à l'Ile St Louis, à Paris. La balance de précision a montré une différence de 10 dix-millièmes de grammes pour 3 morceaux de + ou - 130 grammes pesés ensemble ou séparément. J'entends par matière exotique toute masse 'polarisée' différemment que sur et par la Terre. Que veut dire polarisée ? J'en ai peu d'idées: la nature vibratoire d'un objet est un concept encore inutilisé par la science. A propos de bois de santal ou mieux encore d'ivoire de Mammouth, parlons plutôt de nids d'insectes et lisez plutôt le topic: http://quanthomme.free.fr/energieencore/grebennikov.htm au chapitre 3 Les Russes sont très en avance dans beaucoup de domaines...

#10.1.1.1 soliris (Site) sur 05.04.2007 16:47 (Répondre)

Merci pour votre réponse Soliris. Avez-vous publié un rapport expérimental concernant cette expérience ? Est-il consultable ? Cette météorite est-elle toujours en votre possession ? Cordialement, Nicolas Vivant.

#10.1.1.1.1 Nicolas Vivant (Site) sur 06.04.2007 11:59 (Répondre)

[je n'ai pas le temps à m'occuper de sottises telles que le monstre du Loch Ness et les faiseurs de miracles] : Oh personne ne vous demande de vous occuper de cela. Mais la zététique n'est pas le pendant sceptique de la parapsychologie. Si la parapsychologie fait bien partie du champs de notre " travail ", d'autres domaines sont aussi abordés pour lesquels il est bien difficile de trouver des informations critiques. [mais n'est-ce pas à notre niveau enfoncer des portes ouvertes?] : Je ne sais pas ce qu'est " notre niveau ". Je note simplement qu'un certain nombre de personnes adhèrent à ce type de thèse et/ou de canular. Nous n'y échappons pas. Travailler sur ces phénomènes d'adhésion (le mot " croyance " a bien trop d'acceptions différentes pour être approprié dans le cadre de cette discussion), c'est aussi apprendre à se méfier de ses propres adhésions. Je pense que c'est un travail tout à fait nécessaire. [comparer... avec les protocoles méticuleux mis en oeuvre dans les université anglo-saxonnes] : Nous ne travaillons pas de la même façon sur une publication scientifique et sur une légende urbaine, et surtout nous ne comparons rien du tout. Les exemples que je vous ai donné concernent soit des publications scientifiques, soit des protocoles expérimentaux. [Le fait même de les fourrer dans le même sac que les fantasmes d'illuminés et des supercheries d'escrocs de bas étage, me semble une forme de désinformation] : C'est vous qui les fourrez dans le même sac en écrivant soudainement au sujet du " monstre du Loch Ness ". Le site web de l'OZ est, comme le vôtre, un média. Le fait que plusieurs domaines y soient abordés ne suffit pas, à mon avis, à parler de fourre-tout (ou alors vous-même mettez dans le même sac la politique et la parapsychologie ?). Pour mieux comprendre pourquoi la parapsychologie fait bien partie de l'objet de notre association, peut-être est-il intéressant de se reporter à nos statuts (http://www.observatoire-zetetique.org/page/news.php?id=19). Extrait : " L'Observatoire zététique a été fondé en 2003. Il a pour objet de recenser, développer, promouvoir, diffuser et mettre en application les méthodes et les techniques de la zététique, démarche critique fondée sur l'art du doute et le refus de tout affirmation dogmatique, définie en pratique comme méthode scientifique d'investigation de phénomènes ou allégations controversés, notamment ceux en marge du cadre ordinaire d'interprétation du réel faisant l'objet d'un consensus scientifique ". [J'attends donc des publications qui évaleuent sérieusement les travaux importants dont j'ai parlé.] : Je vous ai donné des liens vers quelques articles. Vous en pensez quoi ? Pourriez-vous me donner un exemple de " diabolisation " dans notre propos ? Considérez-vous que tous les indicateurs sont effectivement au rouge ? Cordialement, Nicolas Vivant.

#10.2 Nicolas Vivant (Site) sur 05.04.2007 12:55 (Répondre)

Monsieur (Nicolas Vivant) ou autre zézétique, je vous reprend dans un de votre commentaire: "nous nous astreignons à la rigueur que nous aimerions lire chez les autres. Nos protocoles sont tous publiés et nos rapports expérimentaux contiennent l'intégralité des détails permettant de les reproduire à loisir." J'ai pourtant vue votre page web sur le prix défi avec vos 264 candidatures ... et pourtant dans tous votre document on ne peux lire que des "Echec complet " mais aucun détail, aucun protocole expliqué ? j'ai cherhais et j'ai rien trouvé ? VOus nous affirmé que tous ont échoué mais nous n'avons le droit à aucune information précise à ce suejt ? De plus dans votre texte vous oubliez d'écrire de nombreuses informations bien précieuse pourtant, qui certe je comprend ne vous arrange pas ! "- 1° Tout candidat qui désirait participer au défi devait payer, couvrir les frais liés à l'organisation du prétest, mais également prendre en charge les frais d'hébergement et de déplacements des observateurs chargés de définir les conditions opératoires dans le cadre desquelles le sujet devait faire la démonstration de facultés parapsychiques qu'il prétend posséder. Par ailleurs, Jean-Pierre Girard, lui-même, l'écrivain prolixe/parapsychologue/chercheur/sujet psy qui, il y a quelques années, a manifesté sa volonté de participer à ce défi, a affirmé qu'il lui en aurait coûté 46 000 euros pour pouvoir être testé dans les conditions qui ont été définies en rapport avec le test expérimental qu'il se proposait d'effectuer, lequel aurait nécessité toute une organisation onéreuse (changements de structure d'éprouvette d'alliage astronautique à travers des tubes de verre. Sur 3615 ZET, à l'époque où ce prix-défi avait cours, on pouvait lire dans la rubrique Défi :"Les frais relatifs au déplacement et à l'hébergement des experts(sic) et de M.Théodor sont à la charge du prétendant. M.Théodor n'assumera aucun des frais relatifs aux déplacement et logement du prétendant. A titre d'exemple, M.Gengoux, l'un des candidats au prix-défi, a fait, à l'époque des faits, publier une lettre au cours de laquelle il affirme, qu'il lui a été demandé initialement 12500 francs (1905 euros) afin d'effectuer le pré-test (ou épreuve préliminaire) sur les portraits astrologiques, somme à laquelle devaient se rajouter, bien évidemment, les frais d'hébergement et de déplacements des organisateurs, dont le financier M.Théodor. Les dires de M.Gengoux n'ont d'ailleurs fait l'objet d'aucune contradiction. 2°) Selon Henri Broch, lui-même, les quelques prétendants qu'il a reçus, qui ont été testés, étaient tous de bonne foi, étant persuadés qu'ils étaient en possession de "pouvoirs paranormaux", et qu'ils en feraient la démonstration. Mais, il s'est avéré que lesdits facultés pouvaient être expliquées rationellement, autrement qu'en ayant recours à l'occultisme, ou la parapsychologie" Cela je ne veux pas dire ressemble bien à de la mauvaise foi...

#10.2.1 Aveilla sur 07.07.2007 17:41 (Répondre)

Je serais heureux de recevoir le compte rendu de votre expérience, à moins que vous ayez l'amabilité de m'envoyer les trois météorites et procurer une balance de précision. Vous pourriez aussi les envoyer à M.Vivant qui est expert en ce genre de choses. Cela lui donnera l'occasion d'exercer ses talents de zététicien. Pour l'instant je ne vois aucune théorie qui relie votre expérience à un corps constitué d'hypothèses et dérivant d'un axiome de base. Par exemple l'expression "exotique" ne fait pas partie du vocabulaire scientifique que je sache, et encore moins "matière exotique". On pourrait ainsi désigner l'ivoire de mammouth de matière exotique, ou encore le bois de santal. Se produirait-il dans leur voisinage une répulsion envers la Terre? Ce serait drôle! Bien à vous Bruno Lussato.

#11 Anonyme sur 04.04.2007 20:51 (Répondre)

Hey, Monsieur Lussato: votre intérêt me réchauffe le coeur. Non, aucun rapport n'a été publié sur cette expérience, et pour cause: il vous faudra le titre d 'homme de science" pour pouvoir publier dans 'Nature'! ; à vrai dire, la validité de cette expérience, si elle n'est pas nulle, n'existe que si vous la reproduisez ou trouviez un autre protocole (j'en ai un autre avec un spectromètre de masse au lieu d'une balance, mais il faudrait m'hypnotiser pour que je m'en souvienne), à moins de trouver la théorie qui la désigne naturellement. Oui , je possède encore les fragments de météorite et ils sont à votre disposition pour une autre tentative; ce sont les balances de précision qui sont, croyez-moi, infiniment plus difficiles à trouver... Bien à vous, et à tous. soliris

#11.1 Anonyme sur 07.04.2007 17:20 (Répondre)

Bonjour Monsieur Lussato, Quelques remarques concernant votre intéressant article : Concernant la zététique, vous avez à la fois raison et à la fois tord. Depuis quelques années, on voit se développer, sous la forme de l’observatoire zététique, une tendance plus " douce " de la zététique à la française, avec ses fidèles portes paroles, Nicolas Vivant et Richard Monvoisin. Mais ne nous y trompons pas : l’OZ provient à l’origine du Cercle zététique. Et si certains membres comme NV et RM font preuve d’une ouverture nouvelle et authentique, qu’il faut saluer, il faut se rappeler que tous les membres de leur organisation sont bien loin d’être sur la même position. On ne devient pas zététicien par hasard et si l’OZ propose aujourd’hui une façade beaucoup plus nuancée que le CZ, il reste cependant des points noirs que vous avez effectivement soulevé Monsieur Lussato. Le plus important peut-être résumé à cela : pourquoi l’OZ, ou tout autre organisme sceptique, n’a-t-il pas tout simplement reproduit une expérience de parapsychologie qui fonctionne ? Les sceptiques répondent qu’ils n’ont pas les moyens, que ce sont des amateurs. Mais même pour des amateurs, il est possible de reproduire les expériences de Rhine. Alors comment comprendre cette réaction ? Nous trouverons peut-être un indice dans une anecdote récente. Un enseignant (membre d’un groupe de sceptiques) fait une expériences avec des cartes de Zener avec ses élèves. Les résultats s’avèrent significatifs mais l’enseignant en question fait une " erreur " concernant les stats qu’il déclarent alors négatives…cette petite anecdote renvoie également à ce qui s’est passé avec le plus célèbre groupe sceptique, le CSICOP, et la reproduction des travaux de Gauquelin. Mais j’entends déjà poindre les critique : Monsieur Broch n’a-t-il pas fait qq expériences de ce type ? Je ne doute pas que l’OZ ou monsieur Broch soient honnêtes. Cela n’est pas à remettre en cause. Mais je pense qu’il font une erreur grossière : ils pensent sérieureusement pouvoir mettre en place des travaux de parapsychologues sans connaître la parapsychologie, et surtout sans reproduire des expériences de parapsychologie. Leurs expériences ne sont tout simplement pas adaptées. On nous parlera alors alors du manque de moyens, du manque de temps. Je le redis : rien de plus simple qu’une expérience avec des cartes de Zener des groupes moutons/chèvres. Non, si les groupes sceptiques ne font pas cela, qu’on ne devient pas sceptique par hasard. Il ya des sources psychologiques profondes. La question est alors la suivante : que se passerait-il si un groupe sceptique comme l’OZ reprenait un protocole simple de parapsychologie, qui a déjà fonctionné, ferait des pré-tets et sélectionnerait des sujets doués ? Le risque serait grand qu’ils obtiennent des résultats significatifs. Que deviendrait alors l’OZ ? Je veux bien croire en la grande honnêteté des membres de l’OZ et d’Henri Broch, mais pour des gens qui critiquent tant les croyances, il est dommage qu’on ne voit jamais d’interrogation de ce type : peut-on réellement être objectif quand un groupe repose sur la tache primaire qui consiste à montrer l’inexistence d’un phénomène ? Je le redis, je connais bien le discours des sceptiques : on me répondrait : " nous serions ravis d’obtenir des résultats et les présenter à notre tour auprès de grandes revues scientifiques ". Sauf que les sceptiques ne font pas ce qu’il faut pour se retrouver dans cette situation. Il font tout pour l’éviter car ils se retrouveraient exactement dans la même situation que les parapsychologues. Au meilleur des cas, il se produirait le phénomène suivant, comme avec Weisman et Schlitz, le protocole serait reproduit jusqu’au jour où les résultats ne seraient plus là (par ennuie ?). Et les sceptiques de répondre alors : si ce phénomène n’est pas reproductible, il n’existe pas. Vous l’aurez compris, les sceptiques ne peuvent jamais " perdre " car leurs fondements épistémologiques leur évite toute défaite. Le problème est que si ces phénomènes existent, ils nécessitent des interrogations épistémologiques dépassant de loin les vues limitées des groupes sceptiques, vues que vous avez abordé monsieur Lussato et sur lesquelles je vais me permettre quelques commentaires. Si je suis assez d’accord avec vous concernant votre lecture du scepticisme et les phénomènes de dissonance qu’on observe chez ces groupes, je suis en revanche plus nuancé concernant votre analyse de la parapsychologie. Il faut se rappeler d’un point absolument essentiel : le débat concernant les phénomènes psi est bien différent de celui concernant les météorites. Il faut éviter de tomber dans le " syndrome galilée ". Si on peut certes trouver des ressemblances au niveau de la désinformation, les choses sont tout autre sur le plan scientifique. Nous sommes faces à des résultats aujourd’hui inexpliqués dans le cadre du laboratoire. Ces résultats renvoient aussi à des données qualitatives étonnantes et bien documentées. Ces données, intelligibles selon quelques modèles conceptuels, demeurent profondément mystérieuses sur le plan physique. Nous sommes face à une nouvelle gamme de donnée qui se située entre les sciences exactes et les sciences humaines. Nous sommes nécessairement dans un domaine de pointe qui nécessite des connaissances approfondies dans des domaines variés. Mais attention, nous ne pouvons passer des ces résultats inexpliqués à une théorie globale de l’esprit qui fait rentrer le paranormal au centre de l’esprit humain. Une telle conception, bien que séduisante, se passe des faits. Elle est dangereuse car elle laisse de côté les données dont nous disposons pour se tourner vers quelques théorisations métaphorique qui n’ont pas de valeur scientifique. Elles peuvent guider la recherche mais c’est tout. Il faut également ne pas surestimer les résultats de la parapsychologie. Il existe des résultats inexpliqués, effectués en conditions contrôlées, publiés dans des revues de qualité (et pas seulement de parapsychologie). Il existe un monde universitaire (laboratoires, revues) composé de parapsychologue et qui n’a d’égale à son niveau scientifique sa méconnaissance. Mais cependant, les résultats probants ne sont pas si nombreux et surtout, ils rencontrent de vrais problèmes de reproductibilité. Les parapsychologues ne sont plus à l’époque de Rhine. Ils tentent aujourd’hui de théoriser et comprendre ces problèmes de réproductibilité qui obeissent à certaines lois. Il faut se tourner vers les théorisations de Lucadou ou de Bierman. On passe alors à autre niveau qui montre la complexité épistémologique à laquelle sont confrontés les parapsychologues. On constate également du même coup l’impasse dans laquelle ils sont face aux modes de fonctionnement actuels du monde scientifique. Tant que la parapsychologie n’aura pas trouvée sa place dans notre société, elle continuera à être rejetée comme elle l’est aujourd’hui. Pour ne pas finir sur une piste si triste, quelques idées : - esperons que la parapsychologie française va se développer. Les groupes sceptiques trouveront enfin des interlocuteurs et le débat pourra être de meilleur niveau - Qu’un groupe sceptique français tentera un jour de reproduire une expérience de parapsychologie, rendant du même coup leur démarche d’autant plus rigoureuse et crédible. - Que les parapsychologues trouveront des applications qui permettront, du moins pour un certain temps, de maintenir la parapsychologie dans un rôle social, en attendant une réelle prise en compte dans le monde scientifique des questions qu’elle soulève - Que va se développer en France des départements de recherche sur ces questions composés de chercheurs, qu’ils soient sceptiques ou pro-psi, ayant les connaissances nécessaire pour travailler sur ces questions afin de sortir de l’aire de l’amateurisme dans laquelle est plongée la France - Et qu’au final, la lumière sera faite sur ces résultats si mystérieux…

#12 Hervé sur 11.04.2007 20:15 (Répondre)

Je m'accorde tout à fait avec cet avis. Juste pour signaler à Nicolas Vivant qui demande des protocoles de l'IMI (03/04/07: [Nous attendons avec impatience la publication d'un rapport expérimental de l'IMI.] : il existe une Revue Métapsychique qui a été publié pendant 70 ans et qui regorge d'expériences réalisées par des savants de très bon niveau. Les numéros sont consultables à la bibliothèque de l'IMI, et certains exemplaires sont encore en vente. Et pour des protocoles plus récents, si on souhaite ne pas s'intéresser à ce que fait la communauté internationale qui vivote avec un peu plus de fonds et de reconnaissance qu'en France, on peut encore lire le compte-rendu de l'expérience d'hypnose et télépathie, dont les résultats ont été nuls ce coup-ci, mais dont l'expérience mérite d'être reproduite (il s'agissait d'ailleurs déjà d'une réplication conceptuelle, me semble-t-il). http://www.metapsychique.org/Hypnose-et-telepathie.html L'IMI participe également au Global Consciousness Project dont les résultats étonnants cherchent encore leur explication : http://noosphere.princeton.edu/ Bonne continuation à ce blog !

#12.1 Raoul sur 11.04.2007 20:48 (Répondre)

Bonjour Hervé, et merci pour votre long commentaire. Si nous n'avons pas reproduit, pour l'instant, de protocole de parapsychologie, c'est effectivement parfois par manque de moyens (pour les protocoles lourds) ou plus simplement parce que personne parmi nous ne s'y est vraiment intéressé. Mais je suis prête à le faire. Simplement, je demande une chose : qu'une personne de l'IMI ou du GEIMI participe avec nous à la reproduction de l'expérience. Nous pourrons ainsi profiter de ses connaissances et probablement aussi éviter un certain nombre de critiques a posteriori. Un protocole type " cartes de Zener " ou " Hypnose et télépathie " n'est effectivement pas difficile à reproduire. Donnez-moi un nom de contact et je prends en charge l'organisation de ce travail. Notez que j'ai récemment demandé à Rupert Sheldrake l'autorisation de reproduire un certain nombre de ses protocoles (la sensation d'être observée, notamment) et qu'il y était favorable. Notez aussi que j'ai, il y a peu, proposé à un membre de l'IMI un travail de reproduction du Global Consciousness Project qui ne demanderait pas d'autres ressources que du temps libre. Ma proposition a été accueillie, bien qu'officieusement pour l'instant, avec intérêt (même si, toujours occupé sur mon rapport expérimental concernant la radiesthésie, je n'ai pas encore eu le temps d'entamer ce travail). Tout cela pour dire que non, nous n'avons pas de problème particulier avec les protocoles de parapsychologie. Les questions de " paradigme " (un terme qui revient souvent) ou de publication d'un résultat positif ne se posent pas chez nous. Pas plus pour la parapsychologie que pour la radiesthésie. Cordialement, Nicolas Vivant.

#12.2 Nicolas Vivant (Site) sur 15.04.2007 22:47 (Répondre)

J'oubliais... je m'élève encore une fois contre le fait que Richard Monvoisin et moi soyions systématiquement mis en avant comme des personnes mesurées de l'OZ. C'est absolument faux. C'est un positionnement de l'association et tous nos membres y adhèrent. C'est même une condition sine qua non de l'intégration d'une nouvelle personne au sein de l'association. Si Richard et moi sommes effectivement les plus visibles, nous ne sommes pas des exceptions, bien au contraire. Francis Gatti, qui est intervenu sur ce blog, qui n'est pas particulièrement connu comme quelqu'un de sceptique, et avec qui nous avons justement travaillé sur le protocole de radiesthésie, peut en témoigner : nous étions 5 membres de l'association, Richard était absent, et je ne crois pas que l'attitude d'un seul des membres présents ait été différente de la mienne. Nous plaçons le respect de l'autre au dessus de notre engagement dans la zététique. Point. C'est la raison pour laquelle vous ne lirez jamais d'attaque ad hominem sur notre site et c'est aussi une des raisons pour lesquelles, en 2003, nous avons choisi de nous séparer du CZ. Le fait qu'aujourd'hui nous soyions l'association la plus importante (en nombre) et la plus active nous encourage à persister dans cette voie. En revanche, le fait qu'on nous reproche éternellement une attitude qui n'est pas (et qui n'a jamais été) la nôtre est désespérant. Cordialement, Nicolas Vivant.

#12.2.1 Nicolas Vivant (Site) sur 15.04.2007 23:00 (Répondre)

Au moment du bilan de mes recherches faites dans le cadre associatif ( http://perso.wanadoo.fr/casar/ ) l'âge aidant, lorsqu'on pense avoir fait le tour d'une question ; après des années de travail consciencieux (considérés avec beaucoup de mépris par le milieu scientifique ) ; il serait anormal de ne pas laisser un petit "héritage" aux générations futures afin que tout ne soit pas perdu definitivement. Ce qui est incompris aujourd'hui pourrait être mis a sa juste place dans le futur. Les autoroutes de l'informations y seront pour beaucoup car trop de témoignages (solides et objectifs) existent qui demanderaient à être pris en considération avec soin .Ce sont des faits indiscutables qui priment sur les théories scientifiques les plus pointues Je suis l'organisateur du colloque d'Argenton ("Esprit et matière" ) qui avait pour ambition de faire sous le contrôle protocolaire de l'OZ des tests sur du matériel supposé paranormal en utilisant des radiesthésistes chevronnés comme "outils de travail". Je suis donc assez bien placé pour discuter de l'efficacité du protocole . Mais je voudrais surtout intervenir dans le débat courtois qui vous oppose aux gens de la zetetique car selon il y a des torts des deux côtés car le s reproches que vous faites ne sont pas aussi tranchés qu'il n'y paraît. L 'OZ ne porte pas tous les malheurs du monde de la parapsychologie et l'IMI n'est pas forcement la bonne référence en matière de recherche sur le paranormal Votre blog pourrait servir de base de référence pour faire le livre bilan ( http://perso.wanadoo.fr/CHUM/M164.htm ) qui reprendra les points important de mes recherches car mon site dans lequel tout le monde se noie rapidement pour cause de surinformation ne peut en aucun cas servir de référence .Apres la desinformation dont vous parlez et sur laquelle il y aurait beaucoup a dire; ce n'est qu'un juste retour des choses Francis GATTI Cordialement NB: en cas de réponse sur ce blog; envoyer SVP une copie du message : francisgatti@wanadoo.fr

#13 GATTI sur 14.04.2007 14:28 (Répondre)

Toutes mes excuses, particulièrement à M. Bruno Lussato, pour cette omission, cet oubli de ma part. Il est vrai que je suis très pris par plusieurs activités et que j'oublie parfois les choses promises. Je ne vais pas aborder tous les débats qui sont survenu depuis le lancement de ce blog. Surtout, je ne chercherai pas à défendre ce qui me semble évident : comme dans n'importe quel domaine scientifique, l'expertise en parapsychologie ne vient pas du fait qu'on a un doctorat quelconque, ou qu'on prétend être des bons scientifiques dans notre propre domaine; ca vient d'une familiarité intime avec la littérature - très importante - de la parapsychologie et d'un vécu professionnel actif et directement lié à la recherche psi. Ici, je me concentre sur les questions que Monsieur Lussato m'a posées - existe-t-il des preuves expérimentales pour cette 'anomalie' que les parapsychologues appellent le psi... par exemple, la télépathie ou la précognition? Je vais lister rapidement plusieurs lignes de recherche qui établissent, pour moi, l'existence de ces anomalies: 1. Les résultats expérimentaux sur la précognition et plus généralement sur les effets rétrocausaux. Cette anomalie a déjà été établie par une méta-analyse exhaustive à la fin des années 80 (Charles Honorton & Diane Ferrari. "Future Telling : A meta analysis of forced choice precognition experiments 1935-1987". Journal of Parapsychology, 1989, 53, pp 281-308). A cette méta-analyse s'ajoute un nombre important d'expérimentations récentes, basées sur des indices physiologiques, plutôt que sur les choix conscients du sujet. Pour une bonne synthèse sur ces recherches, voir un article récent par Dean Radin: http://www.nidsci.org/pdf/timereversed.pdf 2. Les résultats expérimentaux sur la télépathie, et notamment le ganzfeld, un protocole employé par plusieurs dizaines de laboratoires, depuis plus de 30 ans. Le ganzfeld donne un taux taux moyen de réussite (toute population de sujets confondue), autour de 33-35% (au lieu de 25%). Avec des populations sélectionnées, le taux de réussite augmente considerablement. L'article classique dans ce domaine est celui de Bem et Honorton (" Does psi exist? Replicable evidence for an anomalous process of information transfer ". Psychological Bulletin, 115, (1994), 4-18.). Dans les années 90, la fiabilité du protocole a poussé plusieurs chercheurs à introduire des variantes sur le protocol qui ont donné des résultats moins probants. Toutefois, la méta-analyse la plus récente (Bem, Palmer et Broughton: Updating the Ganzfeld database, Journal of Parapsychology, 2001, 65) montre que les études du ganzfeld qui ont suivi le protocole "standard" (comme décrit dans la méta-analyse de Bem et Honorton), donnent des résultats tout à fait comparables. 3. Les résultats d'expérimentations "DMILS" impliquant deux sujets, l'un jouant le rôle d'agent ou "influenceur", l'autre le rôle du récepteur ou "influencé". Ici le protocole explore plutot l'effet intentionnel de l'agent sur la physiologie du récepteur (avec comme variable dépendante par exemple, la conductivité de la peau). Là, aussi, plusieurs méta-analyses concluent qu'il existe une "anomalie" psychophysique; la plus récente et la plus conservatrice est apparue dans le British Journal of Psychology (Schmidt, Schneider, Utts, et Walach, (2004) 95, 235-247). Mises à part ces études qui cherchent à établir l'existence d'une anomalie, il existe des centaines d'études qui cherchent à explorer des facteurs mentaux ou physiques corrélés aux scores psi. Je ne mentionnerai ici que deux de ces facteurs: a. l'effet "mouton-chèvre" : les personnes convaincues que le psi existe ont des résultats sur des tests psi supérieurs à ceux qui doutent de son existence (voir la méta-analyse : Lawrence, A. " A metanalysis of forced choice sheep-goat studies 1947-1993 ". Proceedings 36th Annual PA Convention, (1993), 75-86). b. l'effet extraversion-introversion: surtout dans les expériences dites de "réponse libre" (comme le ganzfeld) nous trouvons que les personnes extraverties ont des scores supérieurs à des personnes introverties (HONORTON Charles, FERRARI Diane & BEM Deryl, " Extraversion and ESP performance: A metanalysis and new confirmation ". Proceedings, 33rd Annual PA Convention, (1990), 113-125.) Face à ces données, je pense que, au minimum, le sceptique honnête doit reconnaître qu'il existe des anomalies intrigantes - même s'il ne veut pas s'engager sur un plan théorique avec des appellations comme "télépathie" ou "psychokinèse". Peut-être un jour pourra-t-on, avec la conscience tranquille, affirmer qu'il n'y avait rien d'extraordinaire, finalement, dans tout cela. Mais pour l'instant, les données positives, et abondantes, resistent aux explications alternatives. Et la grande majorité des sceptiques ne cherche même pas à aborder directement ces recherches, utilisant des tactiques faites davantage pour obscurcir que pour éclairer. Je suis, dans ce sens, en accord avec M.Lussato: il est bien temps de sortir de cette politique - consciente ou non - de désinformation et de faire evoluer la science face à ces questions. Mario Varvoglis

#14 Mario Varvoglis (Site) sur 09.05.2007 14:35 (Répondre)

Lisez 'La Perspective du Statique', paru en février 2007 Dans ce livre, l'auteur affirme que tout observateur, humain ou animal, existe indépendamment de son propre corps par l'intermédiaire de son 'attention'. L'attention est un électron libre dans le champ de perception; les travaux du Docteur Breton Le Peoch' sur l'interaction curieuse entre les poussins-robots et les vrais poussins commence à s'expliquer quand... A propos, vous tous les parapsychologues, quand allez-vous considérer le Docteur Le Peoch et la question qu'il pose: pourquoi les poussins cybernétiques, en mouvement ALEATOIRE dans un enclos, sont-ils toujours attirés à se regrouper du côté de l'enclos des poussins vivants ( qui les regardent ) ? http://www.paranormal-info.com/Les-travaux-de-Rene-Peoc-h.html

#14.1 soliris (Site) sur 29.05.2007 16:30 (Répondre)

J'ai décidé d'écrire "Le livre des poltergeist" (le s n'est pas necessaire puisqu'il s'agit d'un terme allemeand)qui à pour but principal de démontrer la réalité physique des phénomènes paranormaux c'est a dire l'existenc edu PSI. Ceci pour donner de nouveaux arguments aux parapsychologues qui tergiversent depuis des années sur l'existence réelle des ces phénomènes qui relient incontestablement le psychisme au physique, c'est a dire l'action de l'esprit sur la matière. Ma démonstration se fera au travers d'une analyse exhaustive du livre de Guy Lyon Playfair qui relate dans le détail l'affaire poltergeist d'ENFIELD .Il y a une convergence parfaite entre les faits relatés dans ce livre et l'étude du paranormal faite par CASAR depuis une bonne vingtaine d'années. Mon objectif est double puisque ce livre a la prétention par la même occasion de réhabiliter la mémoire de Maurice GROSSE (décédé en 2006 ).Beaucoup de persiflages nauséabonds au sujet de son intégrité ont circulé. Guy Lyon Playfair dans la conclusion de son ouvrage déclare : " Mais, au moins, nous tenons des faits et nous savons qu'ils sont vrais. En rendant ce cas public, j'espère que nous amènerons d'autres personnes à étudier d'autres cas un peu plus soigneusement; à l'avenir. " " Maintenant, aux vrais experts de jouer" "Le cas Enfield était peut-être terminé, mais la recherche de l'explication commençait à peine. "J'espère que ce livre encouragera d'autres personnes à relever le défi." En lisant ces lignes qui clôturent l'ouvrage de Guy Lyon Playfair: Je ne peux m'empêcher de penser , qu'en ma qualité de président de l'association CASAR, ayant étudié de nombreux cas poltergeist ; je suis habilité à prendre la relève; ceci pour que le précieux travail d'enquête de Maurice Grosse et Lyon Playfair ne soit a jamais perdu. Vous avez raison de dire, monsieur Playfair qu'en 1980 la recherche d'explication commençait à peine ; malheureusement a l'heure où j'écris ces lignes en mai 2007 les vrais experts du paranormal dont vous parlez ( physiciens , psychologues et surtout parapsychologues) font toujours défaut. Selon moi , ils ont manqué a leur devoir (qui est de tout étudier) en refusant de prendre au serieux l'cette affaire d'Enfield afin de commencer à travailler en profondeur sur les témoignages poltergeist. Pourquoi Monsieur Bertrand MEHEUST ou Monsieur LIGNON ne font-ils pas une analyse fine de ce livre ? au lieu de se disperser sur des affaire beaucoup plus lointaines dans le temps Pourquoi l'IMI délaisse t'elle ? une enquête aussi laborieuse que celle d'Enfield (faite par des membres de la SPR) qui n'a pas d'équivalent dans le monde. Il est impératif que des organismes indépendants comme CASAR jouent maintenant "l'avocat du diable" afin de préparer le terrain sur lequel les vrais experts vont pouvoir travailler. Poser les jalons indispensables destinés à ouvrir les yeux des scientifiques ( muets depuis trop longtemps) afin qu'ils comprennent l'erreur monumentale qu'ils font en niant tout en bloc . - Je ne peux m'empêcher de penser à ce que disait le philosophe Raymond RUYER au sujet de la conscience ici RUY47.GIF excusez la présentation au brouillon mais l'émission audio de France Culture complète sera mise a disposition sur le CD de documentation de casar CDdoc.htm . Plus de détails transcrits de l'émission sur RUYER ici : RUY40.GIF RUY42.GIF RUY45.GIF RUY47.GIF RUY48.GIF RUY50.GIF RUY52.GIF RUY55.GIF - Je ne peux m'empêcher de penser ici aux éléments de base de physique quantique qui prennent en compte la théorie de l'information (base actuelle de la MQ) qui semble bien être concernée ici au premier chef en laissant entendre que (dans certaines circonstances psychiques très exceptionnelles) la totalité des phénomènes quantiques microscopique est transposables dans le monde macroscopique . (Des dysfonctionnements de decoherence semblent manifestement en cause ici) .Il est intéressant de noter ici que Jean Moisset observateur comme moi de l'évolution des connaissances fondamentales et parallèlement une étude du paranormal arrive lui aussi aux mêmes conclusions que casar en ce qui concerne l'implication de la MQ (ceci sans que nous nous soyons jamais consultés le moins du monde). - Je ne peux m'empêcher de penser que la position de Jean Moisset au sujet de la MQ impliquée dans le paranormal est en parfaite concordance avec les recherches CASAR : "Depuis une quinzaine d'années grâce aux recherches entre autres de Zurek et Gell-Mann sur la théorie de la décohérence - destruction de la cohérence des états quantiques par l'environnement - on enregistre des progrès de notre connaissance sur le processus de réduction du paquet d'ondes, c'est-à-dire sur le problème de savoir comment la matière créée à partir d'un état quantique apparaît dans le monde macroscopique où nous vivons. A ce sujet, voir la revue Pour la Science, article "Du classique au quantique" de Hervé Zwirn - numéro spécial sur la Physique Quantique, juin 1994, et la revue Science et Vie, article de Hélène Guillemot, Découverte, comment la matière devient réelle, de février 1999. Il n'est plus question du rôle de la conscience de l'observateur. Ce serait l'environnement de la particule (l'appareil de mesure, des molécules d'air, des photons lumineux...) qui éliminerait spontanément les superpositions d'états pour n'en conserver qu'un seul, la rapidité de décohérence augmentant avec la taille du système. Toutefois, le résultat de la transition du quantique au classique demeurerait sans cause et imprévisible. En outre, et là nous sortons du cadre de la science rationaliste, il est possible que la "décohérence" soit dans de rares cas influencée ou dirigée par l'esprit d'un observateur humain (en particulier un médium ou un mystique), voire même un animal (expériences du physicien Helmut Schmidt sur des chats). Rappelons les expériences de micropsychokinèse à l'université de Princeton. La psychokinèse, la télékinésie, les poltergeists, la lévitation... seraient expliqués par l'intervention exceptionnelle et active d'un psychisme individuel dans la matière au niveau quantique, avec effet notable à l'échelle macroscopique dans un objet, l'environnement ou le corps de la personne, d'où le cas échéant, la production de phénomènes PSI ou mystiques miraculeux, aberrants ou insolites au lieu de la normalité classique que nous percevons habituellement de façon intersubjective à l'échelle humaine. Il ne faut pas se faire d'illusion, tous les phénomènes rapportés ici seront classés dans l'occultisme par les scientifiques bien-pensants, alors qu'ils sont pourtant réels et susceptibles de modifier profondément notre vision du monde." -Je ne peux m'empêcher de penser à Bruno Lussato qui critique a juste titre la désinformation médiatique au sujet de la parapsychologie mais qui ne se doute pas que la théorie de l'information en physique quantique qu'il a étudié pendant de nombreuses années est en relation étroite avec les matérialisations poltergeist. LUSSblog.htm . BL pourrait peut-être aider l'IMI a pendre conscience des réalités de la mécanique quantique

#14.2 Gatti Francis (Site) sur 30.05.2007 06:23 (Répondre)

Le pauvre docteur a déjà pleuré toutes les larmes de son corps pour que vous lui expliquiez son expérience (non trafiquée: a t il intérêt à passer pour un imposteur ?) ChWk

#15 soliris sur 29.05.2007 16:38 (Répondre)

Vos propos sont un peu trop elliptiques pour que je puisse les comprendre. J'ai assisté lors du colloque de parapsychologie qui s'est tenu à Paris, à une conférence sur les poussins d'oie attirés par un robot, ou réciproquement. Je n'ai pas assisté à l'expérience. Est-elle validée? A-t-on poursuivi les recherches? Merci de me renseigner. Avant d'émettre des hypothèses plus ou moins fumeuses, on aurait sans doute intérêt à s'assurer des faits référencés.

#16 Bruno Lussato sur 30.05.2007 00:17 (Répondre)

Mais avons-nous besoin que 'toujours quelqu'un d'autre valide une expérience'? La question n'en est plus là...Même les plus sceptiques, en recommençant l'expérience de ce docteur en médecine, en sciences naturelles et spécialiste du comportement animal, ne peuvent s'empêcher de trouver les mêmes résultats... Des robots, appellés tychoscopes, évoluent aléatoirement dans un enclos de 1 mètre carré; des poussins, ayant été habitués à leur présence préalablement, se trouvent dans un autre enclos de même grandeur, collé au premier, et peuvent voir les petits robots (qu'ils prennent pour leur mère, sans doute). Le résultat est toujours le même, à moins que ces robots en viennent à déranger lespoussins, suivant l'expérience: les traces de passage des robots indiquent une très rapide démarche non aléatoire en direction des vrais poussins/ Extrait du site http://www.paranormal-info.com/Les-travaux-de-Rene-Peoc-h.html _____________________________________________________________ L’utilisation de la flamme de la bougie : répulsive dans la thèse de médecine, attractive à la Fondation Odier N’ y a-t-il pas une contradiction ? Dans la thèse de médecine, les poussins ont un effet répulsif sur la flamme. A l’inverse, à la fondation Odier, les poussins attirent la flamme. La réponse se trouve dans les dispositifs : dans la thèse de médecine, les poussins sont pendus par les pattes et la bougie se déplace à quelques centimètres sous eux (sans les brûler) ! Le rapprochement de la bougie dans cette configuration entraine des cris de stress chez les poussins. En revanche, à la fondation Odier, les poussins sont placés dans une cage sur le côté. Or, les poussins ne supportent pas l’obscurité et on peut supposer qu’ils ont tendance à rapprocher le tychoscope, et sa bougie, pour ne plus être dans le noir. _______________________________________________________________ A mon avis, la cause de cette manifestation quasiment télékinésiste vient de 'l'attention' des êtres vivants. L'attention est une sorte de déplacement de soi 'dans le champ', qui crée une tension entre le corps de l'observateur et le point de détail qu'il regarde...Mais ceci est une interprétation, certes. SOLIRIS

#17 Anonyme sur 30.05.2007 18:08 (Répondre)

Je trouve le tychoscope u très ingénieux mécanisme. Pourquoi cette expérience sur les poussins n'est-elle pas refaite par les zététiques? Si j'ai bien compris, les résultats dépassent de loin le rapports signal-bruit, ils sont de l'ordre de la relation plutôt que de la corrélation. Qu'est-ce que la fondation Odier? Et où rencontrer M.Peoch?

#18 Bruno Lussato sur 31.05.2007 01:12 (Répondre)

A l'attention de M.Francis Gatti. Je pense en effet que l'on a oublié que les phénomènes psychologiques ont tous leur racine dans l'inconscient, c'est à dire un paquet d'informations dont le siège se trouve au noveau quantique. Cependant je ne vois pas comment expliquer à partir des phénomè,es qua,tiques, l'existence du Poltergeist. Je me souviens à ce propos que des gendarmes étaient venus témoigner d'un curieux phénomène de Poltergeist, à l'IMI, il y a bien 55 ans. Dans une famille algérienne, une jeune fille un peu handicapée et en puberté causait ces manifestations. Lorsqu'elle allait de promener avec sa famille, au retour on trouvait sur le canapé du salon une poupée grossièrement édifiée avec des coussins, des écharper et des ustensiles divers.

#19 Bruno Lussato sur 31.05.2007 01:27 (Répondre)

A propos des poltergeists, ce genre d'histoire (consignée par la police) existe à Tournai, petite ville, du genre : 'esprit errant dans la maison, faisant des choses gentilles dans la maison, comme la vaisselle, puis déplaçant et inversant le contenu des armoires, puis de plus en plus méchantes, faisant pleurer le p'tit Poulbot sur le mur, avec des larmes qui descendent du cadre et des gémissements d'enfant, puis battant le chien, courbant les portes fermées pour le couple qui s'enferme, projetant les policiers au mur, ceux qui rigolent, ejectant le prêtre, tout cela après la découverte d'ossements d'enfants enterrrés dans la cave, et j'en passe, maison rasée sur ordre du bourgmestre, le couple fuyant sans RIEN emporter, etc. Alors, hein ? Faut-il reproduire ça en laboratoire ? Tout a commencé quand le couple a retrouvé la croix dans le fruitier du salon, découverte avec les ossements, le tout ayant été pourtant jeté à la poubelle devant la maison... Ouvrez les yeux, lisez les rapports de la police, la réalité dépasse la fiction. Je ne connais pas cette fondation Odier, et je cherche plutôt M. Peoch; bien à vous soliris

#20 Anonyme sur 01.06.2007 16:36 (Répondre)

Auriez vous l'obligeance de me procurer un quelconque procès-verbal consigné par la police. Je trouve une histoire comme celle-ci du plus grand intérêt quelle que soit la réalité des phénomènes observés. En effet de deux choses l'une : où les faits sont réellement observables et observés, ou, les gendarmes et les témoins ont été victimes d'une hallucination collective qui aurait disparu après la découverte d'un agent perturbant. Dans les deux cas cela mérite d'être divulgué. Si la maison a été rasée, il doit bien en rester une chronique?

#21 Bruno Lussato sur 01.06.2007 18:28 (Répondre)

Fondation Marcel et Monique Odier de Psycho-Physique Adresse : 2modier@iprolink.ch -------------------------------------------------------------------------------- Conseil de Fondation Marcel ODIER, Président Monique ODIER Louis PAUWELS Antoine SUAREZ Gabriel VERALDI, Secrétaire Conseillers scientifiques Pr. Rémy CHAUVIN Professeur honoraire à la Sorbonne Pr. Olivier COSTA de BEAUREGARD Directeur de recherches au C.N.R.S. e.r. Siège social: Route de la Capite 77 1223 COLOGNY (Genève) Adresse mail 2modier@iprolink.ch -------------------------------------------------------------------------------- Extraits des statuts de la Fondation Article 3 But La Fondation Marcel et Monique Odier de Psycho-physique a pour but: L'étude méthodique et scientifique des relations entre: a) la conscience et la matière et, d'une manière plus générale, entre le domaine de la psychologie humaine ou animale, et celui de la physique; b) consciences et consciences hors des moyens de communication habituels; c) la conscience et l'espace-temps; - l'utilisation, à ces fins, de toutes méthodes notamment de celles utilisant l'électronique et l'informatique. La Fondation pourra collaborer et participer financièrement à des recherches entreprises par d'autres personnalités ou organismes scientifiques, à condition qu'elles cadrent avec son but et ses méthodes. La publication de textes ou d'autres objets de communication relatifs à ces recherches. ... Article 5 Ressources Les ressources de la Fondation sont les suivantes: - Le produit de la fortune; - Les dons, legs et contributions de toute nature qu'elle peut recevoir, institution d'héritiers et tous autres actes faits à titre gratuit. Ces contributions, si elles sont importantes, pourront être liées à des programmes particuliers dans la mesure où ceux-ci seraient compatibles avec le but de la Fondation et considérés par le Conseil de Fondation comme éminemment variables du point de vue scientifique. ... Article 10 Conseillers scientifiques Le Conseil de Fondation désignera un ou plusieurs conseillers scientifiques à qui seront soumis pour un préavis les programmes importants qu'il envisage d'entreprendre ou de financer. Les noms et qualités des conseillers scientifiques devront figurer dans les publications de la Fondation. -------------------------------------------------------------------------------- Fondation Odier de Psycho-physique Psychokinèse animale et humaine Influence directe de l'esprit sur la matière - ou sur le hasard? La plupart des objections de principe faites à la recherche en parapsychologie tiennent à des a priori idéologiques plus qu'au respect scrupuleux de l'esprit scientifique. Cependant, certaines critiques sont fondées et enrichissantes. Ainsi, Henri Laborit justifiait, durant les années 1960, son refus de s'y intéresser activement par une observation en effet troublante: ces vingt-cinq dernières années, disait-il, toutes les sciences ont été profondément révisées et renouvelées; mais les parapsychologues se contentent de perfectionner dans le détail des recherches presque stagnantes; leurs domaines spécifiques, télépathie, psychokinèse, précognition, etc. n'ont pratiquement pas gagné de terrain depuis les années 1930; leurs hypothèses restent inchangées, malgré les immenses développements de la biologie et de la physique. On pourrait répondre que cette critique vaut peut-être pour l'ensemble de la psychologie mais pas pour la parapsychologie. Les parapsycholognes ont tout autant progressé que les autres scientifiques, malgré les difficultés anonnales qu'ils rencontrent à être aidés ou seulement respectés. Mais surtout, nos investigations de frontière ne disposaient pas, avant l'apparition de l'informatique, des instruments indispensables à une recherche aussi complexe. C'est le cas pour les travaux que nous avons entrepris à l'aide des Tychoscopes de Janin et de Tanguy. ils ne tombent pas sous l'objection d'Henri Laborit. ils sont nouveaux et ils emploient un appareillage original, à peine concevable à l'époque où s'exprimait l'éminent biologiste. En outre, le terme usuel de "parapsychologie" leur convient mal, ils ne portent pas sur des phénomènes marginaux et erratiquement reproductibles. Au contraire, ils conduisent à une réévaluation des fondations mêmes du comportement humain et animal. Bref, ils justifient pleinement leur caractère de "psycho-physique", définie comme la discipline tentant de replacer l'expérience psychologique dans le cadre de la physique contemporaine. Le " hasard" est " déformable" L'électronique a créé, entre tant d'autres, des appareils relativement simples qui fonctionnent au hasard et, en somme, produisent du hasard: les générateurs aléatoires. Ces dispositifs, couramment employés à des usages très divers, permettent de constater que la pensée humaine ou animale semble capable de "déformer le hasard". Dès la fin des années 1960, le précurseur H. Schmidt construisait un générateur sortant au hasard autant de chiffres 1 que de chiffres 2. Mais si un sujet humain essayait d'influencer l'appareil par la pensée, celui-ci produisait davantage du chiffre choisi qu'il voulait voir apparaître le plus souvent possible. Les résultats de l'expérience étaient significativement différents du hasard pur, avec une probabilité de 1sur 10.000 (H. Schmidt, 1970). Ce phénomène, inconcevable, scandaleux selon les postulats matérialistes classiques, a suscité l'invention d'un appareil nommé Tychoscope (du grec tukhê, et skopein, examiner). On peut dire en effet que celui-ci permet une observation exceptionnellement claire du hasard. Nous le décrirons sommairement, il s'agit d'un petit véhicule autopropulsé qui se déplace au hasard, dans toutes les directions. Un générateur aléatoire détermine les longueurs variables des déplacements en ligne droite et les angles des rotations. Livré à lui-même, le Tychoscope se déplace complètement au hasard. En délimitant une aire et en y adjoignant un système de marquage, on obtient un tracé des trajectoires. Employant le Tychoscope construit par P. Janin (Janin, 1977), nous avons pu montrer (Peoc'h, thèse de doctorat, 1986) que l'homme et aussi l'animal, le poussin en l'espèce, sont effectivement capables de modifier le déplacement aléatoire de l'appareil. Les résultats statistiques sont très significatifs. En l'absence d'observateur humain ou animal, le Tychoscope traçait des trajectoires qui ne différaient pas du hasard (P>0,64). Lorsqu'un sujet humain souhaitait l'attirer vers lui, l'écart par rapport au déplacement aléatoire atteignait (P

#21.1 GATTI Francis (Site) sur 01.06.2007 19:09 (Répondre)

Monsieur LUSSATO , L'étude des poltegeist engage l'avenir de notre physique . Ceci pour la raison principale quil fait etat d'apparitions d'objets qui se font dans des locaux clos sans qu'il y ait la moindre trace de passage dans les murs , le plafonds ou les vitres de s fenêtres fermées. Mes milliers de témoignages existent de par le monde mais les parapsychologues n'en ont cure; ils se désintéressent de ces faits étranges mais bien reels. Allez savoir pourquoi? Ceci me révolte c'est pourquoi j'ai consacré beaucoup de mon temps a étudier ce phénomène qui a un bel avenir ; il interpelle les physiciens de notre futur proche. Au Canada, le témoignage de Michael TALBOT est pris au sérieux par Louis Bélanger responsable du département de parapsychologie a l'université de MONTREAL. En France en septembre 2003 ,le témoignage de LJ fait état de nombreuses matérialisations de pièces de monnaie qui apparaissent en direct pendant que je suis en conversation téléphonique avec LJ et ses deux amis. J'ai la bande enregistré d'une demie heure qui est stupéfiante de sincérité (Je peux vous l'envoyer et vous pourrez juger sur pièce vous pourrez juger par vous même ou faire analyser la bande par un psychologue qualifié qui en déterminera le niveau de sincérité) .Malheureusement pour moi, la sincérité n'étant pas prise en compte par les laboratoires de physique il faudra attendre longtemps avant que ces faits soient reconnu comme réels. A l'instar d e Bertrand Meheust qui exhume les dossiers du siècle dernier .Je suis persuadé qu'a l'instar de meheust les parapsychologues des années 2060 réhabiliteront mes recherche en reprochant aux chercheurs de ne pas avoir eu le bon reflexe . Monsieur Mario Varvoglis , Monsieur Yves Lignon et d'autres se sont moqué de moi au lieu de coopérer pour aller enquêter sur place .Après coup, comme vous on cherche les rapports de polices sont interdit de publication pour 50 ou 100ans et qui se concluent presque toujours par "tout ça c'est des conneries" Le commandant TIZANE est un des rares qui a fait un ouvrage bien documenté L' affaire Poltergeist Michael TALBOT Michael Talbot, conférencier réputé sur les phénomènes inexpliqués s’exprime en connaissance de cause puisqu’un poltergeist se manifesta dans tous les lieux qu’il habita depuis l’âge de six ans jusqu’à sa vingt-cinquième année. Dans l’ensemble, cet esprit frappeur était bienveillant, et si parfois il se manifestait de manière hostile, Talbot constata que cela coïncidait avec des périodes où lui-même se trouvait dans un état d’esprit négatif. Ses parents, conscients de la source du phénomène, adoptèrent le poltergeist de leur fils, le considérant un peu comme un animal domestique. "A l’intérieur de la maison, il tapait, martelait et me lançait parfois une grêle de petits objets, raconte Talbot. Du gravier et des éclats de verre aux bords émoussés, comme polis par l'océan, étaient ses projectiles favoris. Il se prit aussi d’une passion particulière pour l'aspirateur. Si par malheur, ma mère quittait une pièce avant d’avoir fini de la nettoyer, nous entendions très souvent le bruit des tuyaux de l'aspirateur que l’on soulevait, et l'appareil était jeté dans une autre partie de la pièce. Heureusement, notre esprit frappeur n'eut jamais la fantaisie de nous lancer l'aspirateur à la tête!" Talbot considère ce phénomène comme une sorte d’excroissance de sa conscience et il en esquisse une explication dans son ouvrage. Ce qui nous ramène à la fameuse expérience du groupe "Philip" faite a TORONTO avec Gerges OWEN.

#21.2 GATTI Francis (Site) sur 01.06.2007 20:26 (Répondre)

Tout le problème posé par les témoignages à l'intérieur et à l'extérieur des laboratoires réside en une seule phrase: la conscience a-t-elle une extension, une excroissance hors du corps, comme le pense M.Talbot, ou bien reste-t-elle confinée à l'intérieur du corps, enfermée à jamais comme n'étant, comme disent les matérialistes qu' "un pur résultat des réactions chimiques de l'organisme"... Or, un "résultat qui s'auto-analyse" , ça a déjà quelque chose de très curieux! Le Bouddhisme s'est plus affirmé comme une religion scientifique que moralisatrice, et il y a un concept unitaire dans le bouddhisme absolument 'tendance' qui mérite d'être examiné : "l'unité d'attention". Selon les Bouddhistes, nous ne serions qu'une seule unité d'attention, projetée sur la dimension qui nous entoure à un rythme fabuleux, allant et revenant; chaque fois que l'unité d'attention reviendrait à l'endroit du corps, elle serait perçue par lui comme "unité de signification", autrement dit : une perception. Voilà en quoi cet aspect est intéressant dans notre 'scientisme' autoritaire: cette unité d'attention posée à un endroit serait mesurable du point de vue tension électrique entre le corps et cet endroit; et cette tension mesurable agirait de façon attractive ou répulsive, comme dans le cas de l'attention des poussins posée sur les robots cybernétiques. affaire à suivre; ces propos sont issus de la suite de 'la Perspective du Statique', un livre déjà sorti. soliris

#21.2.1 Anonyme sur 02.06.2007 16:57 (Répondre)

Je pense que nous savons si peu de choses, et que nos catégories mentales sont tellement formatées, que je commence à me demander s'il n'y a pas un fond de réalité dans cette métaphore de la conscience qui s'évade du corps. On se demande aussi s'il n'y aurait pas une sorte de prolongement de notre conscient ou de notre psychisme, en dehors de notre espace et qui serait en interaction avec notre inconscient... Une des raisons pour laquelle l'investigation parapsychologique est déterminante pour la compréhension de l'univers est précisément celle-ci. Elle ouvre des brèches. C'est aussi ce qui explique son rejet.

#21.2.1.1 Bruno Lussato sur 02.06.2007 23:21 (Répondre)

Nos 'catégories mentales' sont effectivement incroyablement formatées, et c'est ce qui permet aux uns et aux autres de parler même 'd'inconscient', de subconscient, de supraconscient. Mais parler de 'métaphore' à propos de la conscience qui s'évade du corps, c'est-à-dire de l'attention, là je pense qu'il y a un pas parapsychologique que vous n'avez pas franchi. Vous êtes resté du domaine de la psychologie, ou de la psychanalyse, sciences qui nous sont d'une utilité inestimable. Il n'existe aucun système d'énergie, M.Lussato, qui soit séparé d'autres systèmes; cela c'est de la physique, déjà au départ... La physique quantique reconnaît même qu'un système peut emprunter momentanément de l'énergie à son entourage, comme dans le cas des vagues monstrueuses géantes de l'Atlantique Nord, pour former un élément spécial, et restituer cette énergie par après. Cette énergie empruntée est d'une valeur incalculable, pour certains chamanes du Mexique (lisez Carlos Castaneda, l'anthropologue), afin de percevoir, de concevoir et de projeter leur totalité psychique et physique dans un monde nouveau Inconnu. Castaneda, après avoir écrit ' Voir', 'Le voyage à Ixtlan', 'Histoires de Pouvoir', 'Le second anneau de Pouvoir', 'Le don de l'Aigle',.. a été violemment critiqué pour avoir d'une part, laissé parler et agir les Indiens de tradition Toltèque, et d'autre part pour avoir brouillé les cartes quand à une possible corroboration des faits et des identités des personnes qu'il a rencontrées; Jeremie Narby, un autre anthropologue, s'est vu réserver le même sort après avoir étudié les Chamanes du Brésil. Sol-Sol

#21.2.1.1.1 Anonyme sur 04.06.2007 12:06 (Répondre)

Merci beaucoup M.Gatti de ses explications. J'espère que nos sceptiques, avant de continuer à émettre une opinion qu'ils prennent pour vérité scientifique prendront la peine de se reporter à vos références.

#22 Bruno Lussato sur 02.06.2007 02:06 (Répondre)

Non, je suis dans le domaine de l'épistémologie.

#23 Bruno Lussato sur 04.06.2007 13:30 (Répondre)

L'épistémologie, la classification des sciences, les réflexions sur le savoir? C'est un beau travail. Mais je lis dans http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pist%C3%A9mologie que l'épistémologie s'intéresse à Hegel, Kant etc. qu'elle laisse et accorde une large part aux philosophes; les chamanes toltèques disent que si les étudiants s'intéressent à eux pendant les heures de cours, ils s'empressent de les oublier une fois les cours terminés, et retournent très à des intérêts plus palpables... Du côté des citoyens ordinaires JAMAIS donc, de leurs expériences ordinaires ou extraordinaires (extrasensorielles), ils ne font montion des philosophes, ni des zététiciens, ni des naturalistes, ni des positivistes. Les rationalistes ne leur sont d'AUCUN secours, et en cas de choc trop violent pour leur esprit, les hommes ordinaires dont je fais partie, iront tout au plus voir le psy. L'usage exclusif du domaine de la raison, associé à la belle parole, date des siècles passés; l'homme d'aujourd'hui et de demain s'intéresse à la vie vécue de plein fouet, au contrôle sur ses perceptions et donc sur son destin. On voit même les prêtres catholiques adopter tardivement la Raison pour combattre ceux qu'ils appellent les illuministes; mais leurs cris ne dépassent plus leurs églises: nous avons repris notre vie en main; nous sommes rien de plus que des êtres lumineux, décidés à s'autoguider. Mais notre ambition est sans limite, comme visiter les planètes qui nous entourent sans l'aide de la Nasa ou l'Esa ou alors en passagers clandestins, (ces organismes abusent des crédits qu'ils retournent contre nous). Nous visitons tous les vestiges du passé qui nous parlent sans interprète, nous irons dans le Titanic pour récupérer ce qui nous intéresse, en dépit des interdictions des tribunaux américains: je me suis rendu moi-même à l'intérieur du Sphinx de Giseh, chasse gardée de Zahi Hawass, profitant des moments troubles de l'histoire récente de l'Egypte pour obtenir un passe, et j'y ai vu ce qui est refusé à bien des Egyptologues sensés et raisonnables! Bien le bonjour aux rationalistes, et n'oubliez pas: nous travaillons dur, et nous sommes des "mauvais coucheurs rébarbatifs". Soliris

#24 soliris sur 04.06.2007 16:53 (Répondre)

Mes propos sont d'un homme de science et non de philosophe. Je me range donc au critère de falsifiabilié de Popper. Le fait que ce que vous rapportez ne remplit pas ces critères ne signifien pas que cela n'existe pas, mais que cela échappe au domaine sceintifique pour tomber dans celui de la foi ou de l'opinion.

#25 Bruno Lussato sur 05.06.2007 09:18 (Répondre)

Monsieur Lussato, Vous dites: "Je pense que nous savons si peu de choses, et que nos catégories mentales sont tellement formatées, que je commence à me demander s'il n'y a pas un fond de réalité dans cette métaphore de la conscience qui s'évade du corps. On se demande aussi s'il n'y aurait pas une sorte de prolongement de notre conscient ou de notre psychisme, en dehors de notre espace et qui serait en interaction avec notre inconscient... " Vos propos recoupent ce que dit FORMAN dans la thèse de Bourbonnais intitulée "l'expérience mystique" dont je vous livre un extrait : "Cet état semble conduire – avec le temps – à une certaine " expansion " de la conscience. Celle-ci est perçue comme s’étendant par-delà les limites physiques usuelles (autour du corps), sans pour autant modifier la perception du " monde extérieur ". La perception du " profond silence " peut également s’étendre autour de la personne 30.28 On peut penser immédiatement au problème cerveau-esprit. Cette avenue demanderait une analyse beaucoup plus détaillée qui n’a pas sa place dans un travail d’horizon comme celui-ci. Dans sa forme actuelle, l’énoncé est utilisable autant pour une interprétation matérialiste que dualiste. 29 " with his own deepest awareness " (Forman, 1998). 30 Ce phénomène " d’expansion " ne s’étend pas " à l’infini ", ni ne pénètre le monde ou ne le transcende. Une telle expérience (fort originale, on en convient) se rencontre seulement au " stade " 3 (UMS). Cet état de DMS semble donc permettre une conscience de soi (CS) très profonde, de façon quasi permanente, sans pour autant qu’elle ne constitue un fardeau pour l’individu comme le serait normalement une telle charge de CS31. C’est donc à supposer que la CS résultante n’est pas celle que l’on nomme habituellement CS, ou plutôt que le " soi " de l’une n’est peut être pas le " soi " de l’autre. De plus, le DMS met peut être en évidence à la fois la partie de la conscience rattachée aux perceptions, cognitions, émotions ainsi que celle manifestée par le PCE qui en semblait indépendante. Ces données suggèrent que la conscience – ou du moins une partie de celle-ci – se comporte davantage comme un " champ " qui aurait la possibilité de se développer. Au même titre qu’un aimant produit un champ qui dépasse sa structure physique. Cette hypothèse que propose Forman, conscient de son caractère " hérétique " pour les scientifiques dogmatisants, mérite l’attention et l’intérêt. Encore une fois on s’approche d’un débat cerveau-esprit, mais nous ne pouvons pas débattre du problème dans le cadre de ce travail. Disons simplement que la vision d’un " champ de conscience " peut être utilisée autant par une approche matérialiste que spiritualiste32.La dernière " forme " de phénoménologie mystique que l’on peut rencontrer selon la typologie de Forman (1998) est précisément cette impression d’union avec l’environnement que nous avons mentionnée à maintes reprises, qu’il nomme " unitive mystical state " (UMS). Les frontières du soi deviennent perméables, de même que celle des objets ; une continuité de substance est perçue. " Pour ma part, j'ai largement dépassé le stade des spéculations puisque la démonstration scientifique des de projections de pensée sur bande magnétique est envisagée dès a présent pour peu que je trouve un service officiel acceptant de définir un protocole pour contrôler les opérations . J'ai mis a disposition ici http://perso.wanadoo.fr/CHUM/M163.htm des exemples de mots projetés par la pensée . Avouez que cette démonstration , dès qu'elle sera effective va bouleverser pas mal d'idées relativement ringardes préconçues. L'approche matérialiste qui fait corps selon Forman avec l'approche spiritualiste ne fera bientôt plus aucun doute. La démonstration (une fois faite officiellement) par Patrick FLAMAND aura pour conséquence immédiate de crédibiliser une belle brochette de dossiers paranormaux qui pour le moment font l'objet de polémiques interminables entre sceptiques parapsychologues ( exemple: affaires poltergeist, photos psychiques etc..) . Les autorités de la recherche devront tôt ou tard prendre la mesure de l'énorme intérêt de cette démonstration hors normes qui intéressent autant les théoriciens ( physique quantique) que les chercheurs en psychologie. Je recherche des personnes pour mettre en place cette expérimentation exceptionnelle (qui se veux officielle ou ne sera pas) .Pour le moment les essais officieux ont été couronnés de succès et il n'y a aucune raison de ne pas renouveler ces exploits sous le contrôle de scientifiques . Les personnes qui accepteront de me suivre dans cette entreprise auront le mérite d'avoir œuvré pour la connaissance universelle.

#25.1 GATTI Francis (Site) sur 06.06.2007 14:38 (Répondre)

Le Quebec est intéressant; j'en reviens, après avoir déposé à la bibliothèque de l'UQAM un exemplaire de 'la perspective du statique', où il est fait mention du pouvoir de l'attention humaine, avec quelques exemples à l'appui. C'est bien que Patrick Flamand puisse influencer les bandes magnétiques; le plus inquiétant est le refus de l'IMI (un cheval de Troie de la psychanalyse?) de se pencher sur tous les exemples, et de refuser la plupart des volontaires qui se présentent... Qui demandez-vous pour vous suivre ? Des universitaires pour créer un protocole valide (et dans ce cas vous attendrez longtemps) ou des volontaires capables, à l'instar de Patrick Flamand, d'influencer leur monde, de recevoir des informations de l'Inconnu (tiens, on recherche actuellement en Espagne ou au Portugal la petite Maddy, fille d'un couple d'Anglais), etc. ? Pas facile d'ouvrir les yeux d'aveugles volontaires...Bonne chance soliris

#25.1.1 soliris sur 06.06.2007 16:00 (Répondre)

°) Aberrations d'inertie . Extrait Page 22 :"M. Richardson vinrent voir ce qui se passait. Comme ce dernier se tenait dans la cuisine, deux billes passèrent près de lui à une vitesse terrifiante et allèrent frapper la porte de la salle de bains tout au bout du couloir. Il les ramassa et constata qu'elles étaient brûlantes Extrait de la page 94 : "D'un certain point de vue, c'était un incident parfait. La boîte était hors de portée de la personne la plus proche, Janet. Pour la lancer elle-même, elle aurait dû se lever, ce qu'elle n'avait pas fait. De plus, quand plus tard, nous essayâmes de répéter l'incident- c'était notre habitude - nous nous aperçûmes très vite que nous n'y parviendrions tout simplement pas. Nous ne pouvions pas lancer la boîte assez vite pour produire cet étrange sifflement. Nous ne fûmes pas les seuls, il en alla de même pour l'équipe de la BBC Nationwide qui, plus tard, filma une reconstitution de cet épisode. Même après neuf ou dix essais, ils ne parvinrent pas à faire voler la boîte de la façon dont Grosse l'avait vue faire à l'époque. Nous reconnûmes tous qu'il s'agissait là d'une manifestation paranormale authentique" Extrait de la page 241 :"Tous deux, nous enregistrames plusieurs autres sons non-identifiables à maintes reprises, assortis de murmures, de grognements et de mots à demi formés, et aussi les intrigants cliquetis et les sifflements que nous entendions presque à chaque fois qu'un objet traversait les airs. Extrait de la page 56: "Il y avait trois livres d'enfants posés sur le manteau de la cheminée, derrière le fauteuil. Mon magnétophone était sur le sol, près de la porte'. Tout exprès pour qu'il enregistre les éventuels craquements du plancher au cas où Janet se lèverait. Faute de quoi, elle ne pouvait atteindre les livres. Quelques minutes plus tard, quatre choses survinrent en même temps dont trois étaient parfaitement audibles sur la cassette. La petite chaise se renversa et le lit inoccupé s'éloigna très vite du mur vers Janet. Le mouvement fut si violent qu'un de ses pieds métalliques se tordit. En même temps, un des livres de la cheminée traversa la pièce et en sortit ; il alla s'écraser sur la porte close de la chambre principale avant de s'immobiliser ouvert et debout sur le plancher de < ma  chambre. Il était intitulé :  Fun and Gairces for Children . J'en restai coi. Sur la cassette, j'entendis le livre siffler en passant au-dessus de l'enregistreur à une vitesse vertigineuse, frappant d'abord la porte puis le sol. Il devait avoir frappé la première porte à un angle de trente degrés environ puis fait une demi-volte pour se diriger vers l'autre. Ceci défiait les quelques lois de physique que je connaissais. Néanmoins, c'était effectivement arrivé Page 217 Lorsqu'elle déposa le fer à repasser et s'éloigna de la planche, sa mère vit l'appareil s'envoler dans les airs puis s'écraser au sol, cassant sa poignée en plastique. cc I1 m'a échappé des mains bien des fois  me dit- elle. cc Mais il n'a jamais fait ça. Il a dû être projeté avec une force terrible. Commentaire de GATTI L'urgence zéro pour les physiciens expérimentaux en cette année 2007 consiste à rechercher une avancée sur la gravitation qui est actuellement la plus grande énigme de la physique .Une percée a ce niveau aurait des incidences énorme sur l'économie mondiale car elle permettrait la production massive (à très bon marché) d'énergie propre . Quand on voit les risques que nous font courir les énergies fossiles (de plus en plus rares et coûteuses) vis a vis de l'effet de serre (CO2) il n'est pas inutile de s'interroger sur l'intérêt qu'aurait les physiciens d'étudier avec soin les anomalies d'inertie constatées dans l'affaire d'Enfield .Cette affaire des anomalies gravitationnelles suffirait a elle seule à authentifier complètement l'affaire d'Enfield étant donné le nombre des témoins ayant constaté ces anomalies en plus des deux enquêteurs qui furent a demeure pendant de longs mois. Pour la première fois au monde , nous avons des effets physiques dûment constatés par plusieurs témoins crédibles mais aussi des éléments de preuve solides car le sifflements des objets a été enregistré sur magnétophone au moment des faits. Ceci ne peut plus laisser croire que les témoins ont halluciné. Nous ne pouvons pas Mettre en doute la probité et la rigueur de MG et GLP quand ils affirment avoir tenté (sans aucun succès ) de reproduire les anomalies qu'ils venaient de constater. En complémentarité totales avec ces aberrations d'inertie ; il faut prendre en compte: 1)Les ANOMALIES mécaniques lors des chocs sont aussi une preuve supplémentaireetant donné qu'il serait impossible de reproduire les mêmes effets physiques en projetant de petits objets legers comme le sont les petites pièces de lego en plastique . 2° Les anomalies gravitationnelles constatées lors des apparitions de flaques d'eau flaqueseau sont elles aussi des éléments qui confortent solidement l'existence momentanée de distorsions des constantes de NOTRE physique qu'on croit immuables. Les recoupements avec les autres dossiers poltergeist : Dans l'affaire LJ (mettre liens) Une pièce de monnaie projetée avec tellement de force qu'elle traverse un boîtier de k7 video. Qui peut se vanter d'être capable d'en faire autant? Dans l'affaire DRAY : Les papiers froissés très fortement sont eux aussi une preuve de la nature très puissante des forces en jeu car personne ne pourrait froisser un billet avec la force nécessaire pour y laisser des plis aussi puissamment incrustés.(affaire des époux DRAY : "Karine après la vie" le papier qui enveloppait l'étoile de DAVID dont nous reproduisons la photo sur le site CASAR) En conclusion, les seuls témoignages concernant les nombreuses anomalies gravitationnelles du dossier Enfield suffisent à éliminer définitivement la suspicion d'une fraude. Personne au monde ne pourrait simuler le comportement des objets qui mystérieusement changent de poids .Il reste a se poser la question de savoir pourquoi les enfants prennent un malin plaisir se faire passer pour des fraudeurs. Ils s'amusent a faire croire que tout n'est que tricherie mais ici en ce qui concerne les anomalies gravitationnelles, personne ne peut simuler la chute anormale d'une bille ou d'une pièce de monnaie. Nous sommes tous sous le contrôle des constantes des lois de la physique qui semblent être identiques pour tout l'univers. Ce chapitre a lui seul réhabilite définitivement la mémoire de MG qui a fait l'objet d'accusations gratuites concernant ses capacités d'enquête

#26 GATTI Francis (Site) sur 13.06.2007 08:49 (Répondre)

LE DEFI est lancé http://perso.wanadoo.fr/CHUM/M169.htm mon seul souci sera de decider les neurobiologistes ou neurophysiologistes (d'Eurospin ou autres) de participer a ce colloque N°2 qui prouvera definitivement L'existenc edu PSI pour peu que les scientifiques veuillent bien se doner la peine de contrôler

#27 GATTI Francis (Site) sur 03.07.2007 10:09 (Répondre)

Erreur de lien c'est ici http://perso.wanadoo.fr/CHUM/M168.htm

#28 GATTI Francis (Site) sur 03.07.2007 10:12 (Répondre)

Je vous souhaite bien du bonheur ! Enfin, on ne perd rien à essayer...

#29 Bruno Lussato sur 04.07.2007 01:00 (Répondre)